Brother DCP-J925DW : la promesse
Avec la DCP-J925DW, Brother désire proposer une imprimante multifonction bien équipée et performante, pour un coût raisonnable. De fait, la machine en offre beaucoup pour un modèle à moins de 160 € : impressions recto-verso automatiques, chargeur de documents, réseau Wifi et Ethernet, impressions sur CD et DVD… L’imprimante s’en sort-elle de façon satisfaisante en pratique ? Voici nos remarques après quelques jours d’utilisation et de nombreux tests.
Brother DCP-J925DW : la réalité
Sobre et plaisante à l’oeil, mais plutôt encombrante, cette Brother DCP-J925DW. Il faut dégager un bel espace sur le bureau pour la caser. Comme ses cadettes J525W et J725DW, elle adopte un format “taille basse”, tout en largeur et en profondeur. La DCP-J925DW bénéficie d’un bac interne, de type “tiroir”, et pouvant recevoir aussi bien des feuilles A4 que du papier photos 10×15. Il est en revanche couplé à un dispositif d’impression sur CD et DVD bien pratique.
Écran tactile, recto/verso et WiFi-n
Pratique aussi, l’écran couleur tactile, puisqu’il permet d’accéder simplement et rapidement à toutes les fonctions et réglages de la machine. L’imprimante se passe de l’ordinateur pour réaliser les tâches courantes, de l’impression photo aux “photocopies” couleur. Elle est également équipée d’un lecteur de cartes mémoire et d’une prise Pictbridge, pour l’impression directe de photos depuis un appareil photo numérique. Via l’écran tactile, la DCP-J925DW offre les petites fonctions de retouche habituelles telles que la correction des couleurs, l’ajout d’effets, le rognage et le recadrage, etc.
Elle se pilote avec un smartphone
Une fois la machine reliée à un ordinateur, on apprécie l’impression recto/verso, le chargeur automatique de documents et son aptitude à travailler en réseau Ethernet ou WiFi-n. L’imprimante sait aussi discuter, sans fil, avec les smartphones et les tablettes. Grâce au logiciel Brother iPrint & Scan téléchargeable gratuitement (Android et Apple), nous avons pu ainsi imprimer mais aussi numériser avec un iPhone et un Samsung Galaxy SII.
Des performances correctes
Lors de notre premier test d’impression, consistant à imprimer 20 pages de textes en N&B en mode brouillon, le résultat est un peu décevant : la copie est pâle et les caractères imprécis. Le débit est alors d’environ 15 pages/minute. En mode normal, la qualité d’impression devient correcte, mais le débit tombe alors à 10 pages/minute.
Le deuxième test (20 pages avec textes et graphismes en couleur) a demandé 2 min 37 s, ce qui équivaut à un débit de l’ordre de 8,7 pages à la minute. Enfin, l’impression d’une photo 10 x 15 cm a nécessité environ 1 min 10 s.
Avec de telles performances, la DCP-J925DW se place parmi les cinq meilleures multifonctions grand public du moment. En impression monochrome, seules les Epson Stylus Photo PX et Stylus Office BX font mieux, avec respectivement 20 et 17,6 ppm. En mode couleur, elle obtient en revanche le meilleur score puisque la seconde (Epson Stylus Photo PX730WD) ne fait que 8 ppm. Pour l’impression de photos, elle se place en septième position sur dix car nombre d’imprimantes mettent moins de 50 secondes.
Toujours en ce qui concerne les performances, cette DCP-J925DW nous a permis de réaliser des photocopies de bonne qualité en 20 s en N&B et en 21s en couleur. Les numérisations couleur en 600 ppp sont également bonnes. Elles demandent à peine 29 s pour une page A4 et seulement 8 s pour une page A4 en gris à 300 ppp, ce qui est très correct.
Suite logicielle à revoir
La suite logicielle fournie –bien qu’assez complète- nous a en revanche un peu déçus. Certains modules -comme la reconnaissance de textes (OCR)- sont très rudimentaires et peu intuitifs. Ceci dit, pour les fonctions de base, elle reste utilisable. Mieux vaut investir dans un vrai logiciel d’OCR tel que OmniPage Pro, ABBYY FineReader ou ReadIRIS, bien plus complet et plus précis.
Économie d’électricité et gaspillage d’encre
Enfin, nous ne pouvons clore le test de cette DCP-J925DW sans parler du confort d’utilisation (ou des inconvénients). Ainsi, elle s’avère assez économe du point de vue électrique : seulement 1,35 watt en veille pour 22,5 watts en fonctionnement alors que la moyenne se situe aux alentours de 3 watts en veille pour 25 watts en impression.
D’autre part, l’appareil n’est silencieux qu’en mode “normal”. Si on lance une impression rapide (mode brouillon), le niveau sonore atteint aisément la soixantaine de dB.
Enfinl l’imprimante n’est pas très économique puisqu’elle épuise assez rapidement un jeu de 4 cartouches standard valant 43,26 euros (série LC1220). En ne débitant que 195 copies en moyenne par jeu, il en résulte un coût d’environ 22,2 centimes par page en couleur et de 6,1 centimes en noire. Seul la Lexmark S505 parvient à faire pire avec un coût à la page de 23,4 centimes en couleur et de 7,8 centimes en noir.
Signalons toutefois que Brother propose des cartouches « haute capacité » (série LC1240) dont l’autonomie annoncée est doublée alors que le prix n’est que de 50% plus élevé. Selon le constructeur, il en résulte un coût à la page réduit de 30% soit seulement 15,5 centimes en couleur et 4,2 centimes en noir.
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