Sony Vaio VPCEJ1E1E/W : la promesse
La gamme Vaio E de Sony est une famille qui accueille des PC portables d’entrée et de milieu de gamme pour le grand public.
Le EJ1E1E propose un écran 17,3 pouces, un châssis plaisant, un espace de travail ergonomique et confortable. Pour le prix annoncé de 599 euros, nous ne nous attendons certainement pas à avoir une Formule 1 entre les doigts, d’autant plus que Sony a tendance à vendre ses machines un peu au-dessus des prix pratiqués par la concurrence à configuration comparable. Néanmoins, le nippon fournit généralement une bonne quantité de logiciels préinstallés compensant les quelques faiblesses mécaniques. Vérifions cela par un test en profondeur.
Sony Vaio VPCEJ1E1E/W : la réalité
Pas de surprise, ce Vaio EJ1E1E/W ne fait pas d’étincelles. La dalle brillante offre une qualité correcte, avec une luminosité mesurée à 207 cd/m² en moyenne et un taux de contraste de – seulement – 778:1. Toutefois, sur certains engins au même prix, la qualité de l’écran est parfois bien pire ! Sony ne s’en tire pas trop mal sur ce point.
Avec ce grand écran de 17,3 pouces (1 600 x 900 pixels), le clavier chiclet et le pavé numérique occupant bien l’espace, il est possible de travailler confortablement sur des grilles Excel, de mettre côte à côte deux fenêtres Word pour corriger des documents, etc.
La finition est en plastique clair, mat et satiné – en relief sur l’arrière de l’écran et les repose-paumes. C’est réussi.
Malheureusement, le touchpad conserve le revêtement granuleux que l’on trouve chez Sony depuis quelques générations de machines et qui est vraiment peu agréable à l’usage.
Pour travailler confortablement à la maison
Pour la bureautique et le multimédia léger, l’ensemble des composants réagit parfaitement. Le processeur Intel Pentium B940 est une puce de calcul conçue sur le modèle des dernières Intel Sandy Bridge et propose deux cœurs d’exécution, chacun cadencé à 2 GHz.
Appuyé par 4 Go de mémoire, il offre des performances correctes (indice Windows de 5,9), mais il n’est pas du tout taillé pour le jeu, malgré la présence d’une carte graphique dédiée (Nvidia GeForce 410M).
Avec The Last Remnant, qui s’exécute dans une définition d’écran de 1 280 x 720 pixels, le couple processeur/carte graphique n’arrive pas à générer plus de 30 images par seconde.
Ce score médiocre est confirmé par les indices 3D Mark 06 et 3D Mark Vantage de, respectivement, 4 391 et 1 886 points. La fluidité et les performances ne sont donc pas au rendez-vous, sauf si vous jouez avec tous les niveaux de détails du jeu au plus bas.
Autonomie médiocre, ventilation en sourdine
Malgré une consommation correctement maîtrisée (61,1 W maximum), la batterie n’arrive pas à suivre la cadence imposée par les composants. Le modèle 6 cellules n’est pas très endurant et la machine ne tient que 2 h 30 en lecture vidéo.
Du côté des nuisances sonores (l’un des points faibles des Vaio), le ventilateur ne dépasse pas les 38,2 dB lorsque la configuration est poussée à son maximum. Au repos et en utilisation plus calme, notre sonomètre nous indiquait des valeurs comprises entre 31,8 et 33,9, ce qui est plutôt bien. Quant à la thermie, nous avons relevé un maximum de 36,2°C sur les reposes mains dans des conditions de charge extrême (et 43,2°C sous le châssis).
Du Bluetooth 3.0, oui, mais pas d’USB 3
L’ensemble de la connectique proposée par Sony manque cruellement de ports USB 3.0. Il faut se contenter de quatre ports USB 2.0 pour le transfert sur les clés et autres disques durs externes. VGA et HDMI sont aussi de la partie.
Les différents échanges avec le réseau domestique peuvent se faire via Ethernet (10/1000) ou Wi-Fi (b/g/n). A noter que le Bluetooth (3.0 +HS) est également présent.
Flopée de logiciels
Outre Windows 7 Edition Familiale Premium, Sony a installé quantité de logiciels sur le disque dur de 500 Go de ce Vaio. On trouve Adobe Photoshop et Premiere Elements 9, Microsoft Office Starter 2010, toute la panoplie d’utilitaires Vaio de rigueur (Vaio Care, Vaio Gate, Vaio Media Gallery, Sony Entertainment Network, etc.), mais aussi la possibilité de transformer le PC en un gigantesque clavier ou en lecteur multimédia pour PlayStation 3.
Enfin, Sony a intégré son système de démarrage rapide : quand le PC est éteint, une simple pression sur la touche « Web » du clavier vous donne accès à Internet en moins de 10 secondes.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.