Lenovo IdeaPad S10 : la promesse
Il ne manque plus que Nestlé et Danone sur le créneau des netbooks,ces miniportables «à pas cher» qui fleurissent partout. Car à part Sony-qui doit y penser en se rasant le matin-, tous les acteurs majeurs dumonde de l’informatique ont lancé leur petit coucou. Et voici Lenovoqui s’y met, conformément à la volonté du constructeur chinois desortir de son carcan de fabricant pour pros. Son bébé, est toutnaturellement estampillé IdeaPad comme tous les produits grand publicde la marque. S10 de son petit nom va donc avoir maille à partir afinde se démarquer d’une concurrence des plus acharnées.
Lenovo IdeaPad S10 : la réalité
Une base matérielle commune aux autres netbooks
Rien de nouveau sous le silicium, cet IdeaPad est comme l’immense majorité des netbooks actuels: de l’Atom et du chipset
Intel, avec le petit gigaoctet de mémoire vive. Côté stockage Lenovo a
opté pour des plateaux et non de la SSD, ce qui confère un espace de
stockage plus confortable au prix d’une petite perte de réactivité. En
revanche, la finition est un micro poil au-dessus de la concurrence: il
a l’air plus résistant que les Eee PC et s’avère plus rigide ainsi que
rassurant en main.
Clavier bien fichu et écran «pêchu»
Le point faible des Eee PC 900/901 est sans nul doute le clavier, un
peu médiocre. A ce jeu Lenovo s’en sort plutôt bien: les touches sont
réactives et leurs petites dimensions exceptées, il est relativement
confortable de tapoter la bestiole.
L’écran est pour sa part plutôt réussi: sans être du niveau de celui du Dell Inspiron Mini 9
en matière de rendu des couleurs (c’est pourtant une dalle à
rétroéclairage à LED), il est très lumineux et traitement mat oblige,
s’avère utilisable quelles que soient les conditions de luminosité.
De petites erreurs de jeunesse
Si l’IdeaPad S10 a le mérite
d’apporter un design propre, avec ses enceintes en façade et ses
charnières extérieures chromées, quelques ombres apparaissent au
tableau. La première est sans doute la prise électrique au milieu du
flanc gauche. Clairement inesthétique. Une prise dans la charnière -la
prise Kensington est de l’autre côté- ou sur la partie proche de
l’écran aurait été la bienvenue, à la fois plus pratique et moins
dérangeante visuellement.
Ce n’est qu’un détail, mais quand les différences matérielles sont
quasi nulles, c’est la finition et les détails qui entrent en jeu. On
regrettera aussi que seuls deux ports USB soient de la partie.
Une batterie en retrait
Si les détails sont parfois affaire
de pinaillage, il est en revanche un point qui ne laisse pas de place à
(trop) d’interprétation: l’autonomie. La difficulté -il faut bien en
parler- de l’évaluation de ladite autonomie est sans nul doute le
protocole utilisé. Si sur un portable avec lecteur optique, la lecture
de DVD (qui comprend la rotation du disque, le décodage vidéo/audio et
l’OS qui tourne derrière) est notre référence, il nous semble peu
opportun d’appliquer la même procédure sur un appareil qui est dépourvu
de lecteur optique et dont ce n’est pas la vocation finale, puisqu’il
s’agit d’avoir accès au Net partout.
Nous avons donc laissé tourné le netbook en
mode performances moyennes, l’écran suffisamment lumineux pour ne pas
s’abimer les yeux (subjectivité te voilà), en captant les flux audio de
deux sites de musique (Deezer et Fairtilizer), en tapant du texte et en
surfant gentiment. Bilan de l’opération: deux petites heures. C’est
juste, très juste pour une machine nomade. La faute sans doute à la
batterie trois cellules. On peut sans aucun doute passer à quasiment
trois heures avec l’écran à 50% et un Wi-Fi utilisé de manière moins
intensive, mais c’est beaucoup moins confortable. On est loin des 3h30
du Dell en mode normal.
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