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Projection privée

Ecran plus confortable, capacité de stockage plus élevée, autonomie plus longue… grâce à ces nombreuses améliorations, les baladeurs multimédias sont désormais plus performants en matière de vidéo.

Les baladeurs à disque dur ne manquent pas d’atouts. Ils permettent d’écouter de la musique, de regarder des vidéos et d’admirer des photos n’importe où. Certains modèles intègrent même un tuner radio : pratique pour ne pas rater
les flashs d’infos, suivre un match dans le train ou, tout simplement, profiter de la musique diffusée sur la bande FM. Grâce à leur sortie vidéo, on peut aussi facilement les brancher sur un téléviseur pour regarder un film ou un diaporama à
plusieurs. Les baladeurs les plus évolués offrent des fonctions d’enregistrement audio et vidéo, ce qui en fait de véritables magnétophones et magnétoscopes de poche. Et, bien entendu, tous ces appareils font également office de disque dur externe
pour stocker tout type de fichiers émanant d’un ordinateur.Par rapport à notre dernier comparatif (voir l’Oi n?’ 173, p. 126), l’offre s’est concentrée autour d’Apple, d’Archos, de Creative et de quelques autres marques moins connues… mais avec lesquelles
il faudra désormais compter, les deux modèles que nous recommandons étant signés Hyundai et Vosonic !

Une plus grosse capacité de stockage

Sur le plan purement technique, d’importants progrès ont été effectués en deux ans. En effet, les baladeurs de dernière génération bénéficient désormais d’une plus grosse capacité de stockage (au moins 30 Go, contre 20 Go il
y a deux ans), sans que le poids et l’encombrement ne s’en ressentent, bien au contraire ; les modèles actuels sont moins lourds que leurs prédécesseurs (souvent sous la barre des 300 grammes, y compris pour ceux qui disposent d’un large
écran).Il y a encore peu, la plupart de ces lecteurs mobiles disposaient d’écran ne dépassant pas 9 cm, ce qui les pénalisait pour l’affichage de vidéos. Désormais, on trouve bon nombre de modèles dotés d’un écran de 10 ou même
11 cm, avec souvent une définition plus élevée qu’auparavant (480 x 272 points, contre 320 x 240, ce qui reste quand même très éloigné de la définition de 720 x 576 points du DVD-vidéo…). Certains disposent
d’un écran au format 16/9, ce qui leur permet d’afficher des films dans de bonnes conditions.Les baladeurs actuels savent également lire davantage de formats que leurs ancêtres ; la majorité reconnaissent ainsi le DivX, le XviD, ou encore le MPeg1 et le WMV (pour la vidéo), en plus des classiques MP3 et WMA (pour
l’audio) et JPeg (pour la photo).

L’autonomie augmente, les prix baissent

Des progrès notables ont aussi été accomplis sur le terrain de la facilité d’utilisation. La plupart des interfaces graphiques sont à présent dépouillées, donc plus claires, et les boutons de fonction, moins nombreux. Parfois, ils
sont même secondés par un écran ou un pavé tactile. L’autonomie a également augmenté de très belle manière, dépassant largement 4 heures en lecture vidéo ; de quoi regarder sans problème deux films d’affilée. Et pour l’audio, il faut compter au
moins le double de temps.Enfin, en terme de tarif, là aussi, les choses ont évolué. Mieux équipés et plus performants, les baladeurs multimédias actuels coûtent en moyenne 400 euros (soit 20 % de moins que les modèles de 2005). Un tarif qui demeure
encore élevé… On peut néanmoins choisir de se rabattre sur les modèles premier prix (280 euros) mais, disons-le tout de suite, leur fonction de lecture vidéo est anecdotique à cause de leur écran de petite taille (moins de 7 cm de
diagonale !).

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Thierry Virolan