La sublimation correspond au passage direct d’un corps de l’état solide à l’état gazeux. Pour mettre en pratique ce phénomène à des fins d’impression, l’encre est remplacée par de la cire pigmentée répartie en quatre zones sur un ruban. Les trois premières permettent d’obtenir les teintes cyan, magenta et jaune, la dernière étant une couche de protection. Le ruban passe devant les micro-résistances situées sur la tête d’impression. Chauffée à près de 200?’C, la cire passe à l’état gazeux. Elle est alors projetée sur le papier photo et, à son contact, redevient instantanément solide.Plus la température de la résistance est élevée, plus la quantité de cire vaporisée va être importante. De quoi atteindre 256 niveaux de température par couleur primaire et 16,7 millions de couleurs par superposition des couches cyan, magenta et jaune. Pour imprimer un point d’une couleur donnée, les trois couches de cire (jaune, magenta et cyan) de densité variable sont superposées. L’avantage de ce procédé, c’est qu’un point de couleur sur une image numérique correspond à un point de couleur sur la photo imprimée. La résolution est élevée, les couleurs ne bavent pas, mais en revanche, le noir, obtenu par la superposition des trois couleurs en densité maximale, n’est pas profond. Le papier est traité pour fixer les couleurs à l’état gazeux et résister à des températures élevées. L’impression d’une photo prend environ une minute. Selon les fabricants, la durée de vie des tirages est de plusieurs dizaines d’années.
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