L'écran : ses dimensions ne font pas tout

Dans les publicités, les caractéristiques de l’écran sont bien souvent sommairement décrites. On trouve généralement les mentions TFT ou LCD, qui indiquent qu’il s’agit d’un écran plat à cristaux liquides, suivies d’un chiffre. Ce dernier concerne la taille de l’écran : la mention 19”, 20”, 22” indique sa diagonale, exprimée en pouces. Sachant qu’un pouce vaut 2,54 cm, ces moniteurs ont donc une diagonale d’environ 48 cm, 50 cm …, on vous laisse jouer de la calculette pour connaître les dimensions suivantes !Un écran de grandes dimensions est un gage de confort : un modèle 24 pouces permet par exemple d’afficher aisément côte à côte deux pages en A4 (21 x 29,7 cm), ce qui se révèle bien pratique quand on travaille sur plusieurs documents simultanément.

Le rapport largeur/hauteur

Les mentions ‘ large ‘ ou ‘ dalle 16/10 ‘ indiquent le rapport entre la largeur et la hauteur. Ce format, de plus en plus répandu, est bien agréable pour regarder des films. Mais à diagonale égale, il offre une hauteur d’affichage inférieure à celle d’un écran au format classique 4/3. Avec un écran 19 pouces, par exemple, cela peut se révéler gênant : impossible d’afficher la hauteur totale d’un document ; on est obligé de multiplier les mouvements d’ascenseur pour les faire défiler.

La définition d’affichage

La taille de l’écran ne suffit pas à déterminer sa qualité, il faut également tenir compte de la définition, qui indique le nombre de pixels affichés horizontalement et verticalement. Un renseignement dont se passent bien souvent les publicités. Plongez-vous dans les fiches techniques ou demandez au vendeur qu’il vous la précise. C’est un critère important : plus la définition est élevée, plus les images gagnent en finesse. Par exemple, pour un écran 22 pouces, la définition standard est de 1 680 x 1 050 points et de 1 920 x 1 200 pour un 24 pouces.

Le contraste et la luminosité

Ce sont deux facteurs essentiels pour obtenir une bonne qualité d’affichage, quelles que soient les conditions d’éclairage. Le contraste, qui indique la différence d’intensité lumineuse entre les zones les plus claires et les plus sombres, doit être élevé. Cette valeur s’exprime sous forme de ratio : vous trouverez fréquemment annoncé un indice de l’ordre de 1000:1.Pour la luminosité, c’est également une valeur élevée qu’il faut privilégier. Les chiffres annoncés sont le plus souvent compris entre 250 et 350 cd/m² (pour candela par mètre carré). Mais attention, il ne s’agit que de données exprimées par les constructeurs et ces derniers ont une nette tendance à les surestimer. Par exemple, dans le dernier comparatif d’écrans LCD (voir Micro Hebdo numéro 512), notre labo a pu relever effectivement un contraste de 1000 :1 sur seulement deux des onze modèles en lice. Quant à la luminosité, elle variait de 162 à 260 cd/m².

Le temps de réponse

Indiqué en millisecondes (ms), il concerne le temps mis par un point de l’écran pour changer de couleur. Sa rapidité est primordiale pour éviter les effets de traînées lors des changements rapides d’images, comme c’est le cas avec les jeux. Il est fréquent de voir des temps de réponse annoncés de 5 ms, voire de 2 ms. Mais ces chiffres donnés par les constructeurs sont peu fiables !

La finition de la dalle… mate ou brillante

Une dalle pourvue d’un revêtement brillant offre un rendu des couleurs plus flatteur. En revanche, il s’accompagne de reflets qui peuvent être gênants. Il suffit de placer l’écran dans un contexte trop lumineux (près d’une fenêtre par exemple) ou de regarder des images sombres pour que le phénomène saute aux yeux ! Mieux vaut éviter ces écrans brillants. Malheureusement, sur la photo d’une publicité papier ou Internet, on ne distingue rien. Quelques indices vous mettront sur la voie : les mentions ‘ Tru-Brite ‘, ‘ CrystalBrite ‘ ou ‘ True Life ‘ indiquent que la dalle est bel et bien brillante. Cela étant, l’absence de ces mentions ne suffit pas à vous assurer que la dalle est mate. Si c’est possible, allez juger en magasin ou demandez des précisions au service clientèle du cybermarchand.