Alors que Tim Cook clame haut et fort que les données ne l’intéressent pas [il les laisse à Google], l’arrivée dans quelques mois de l’Apple Watch pose question aux autorités américaines. Elles ne s’inquiètent ni du prix, ni de l’esthétique de la montre connectée, mais de la gestion des données (santé, domotique) qu’Apple va récolter.
Dans un courrier adressé au patron d’Apple, Tim Cook, le procureur général du Connecticut, George Jepsen, demande à la firme de Cupertino quelles mesures de protection de la vie privée la société va mettre en œuvre pour protéger les données des clients.
« Lorsque de nouvelles technologies émergent dans les marchés de grande consommation, elles posent inévitablement de nouvelles questions, notamment sur la vie privée », indique le procureur général qui estime que ces questions doivent trouver des réponses avant la commercialisation de la montre, prévue pour début 2015.
Stockage, sauvegarde et consenterment
« Il faut engager un dialogue proactif sur la vie privée avant que ce produit arrive sur le marché. […] Je suis satisfait que, selon les déclarations d’Apple, les données santé soient cryptées et que les utilisateurs décident quelles applications y auront accès. Toutefois […] des questions demeurent ».
Le procureur Jepsen s’interroge sur les méthodes de stockage et de sauvegarde, sur une nouvelle politique de confidentialité et comment il compte obtenir l’accord des clients sur le partage de ces informations.
Comme le signale le procureur Jepsen, ce n’est pas la première fois qu’il engage ce type de réflexion. L’an dernier, c’est à Google qu’il les a posés. C’est, selon lui, ce qui a conduit le groupe de Moutain View à mettre en œuvre « une politique exigeant l’examen et l’approbation des applications tierces développées pour le dispositif avant qu’ils ne soient mis à la disposition des utilisateurs. »
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