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Tesla a été victime d’un mystérieux cas de sabotage dans son usine de Fremont

Le constructeur californien a été victime d’une tentative de sabotage de la part de l’un de ses employés de l’usine de Fremont. Une affaire entourée de nombreuses zones d’ombre. 

C’est par un mail interne, que le vice-président de Tesla, Al Prescott, a confirmé une affaire de sabotage révélée par Bloomberg. Un employé de l’usine de Fremont, là où sont produits les Model S, X, Y et 3 aurait été à l’origine de plusieurs actions visant à enrayer la chaîne de production. Une enquête interne, il y a deux semaines, aurait permis de mettre fin à ses actes. Tesla n’est évidemment pas très loquace sur le sujet et refuse de donner les détails de ce fait divers.

D’après les éléments dévoilés par Bloomberg et confirmés par le porte-parole de Tesla, l’employé aurait voulu effacer les preuves de ses méfaits en essayant de détruire son ordinateur et en accusant l’un de ses collègues. Il serait finalement passé aux aveux, reconnaissant ses actes et prenant la porte dans la foulée.
Tesla, qui souhaite minimiser l’incident, n’a pas indiqué sur quoi travaillait son ex-employé et à quelles informations il avait accès. Le constructeur a simplement indiqué que « la production était revenue à la normale en quelques heures ».

Une affaire réglée en interne

Il est également à noter que Tesla n’a pas fait appel aux forces de l’ordre pour appréhender son employé indélicat, ni au FBI qui peut être amené à enquêter sur certains cas d’espionnage industriel.
Le groupe n’a pas non plus communiqué sur son intention éventuelle de poursuivre son employé en justice. En revanche, le mail de Prescott n’entend pas laisser de place au doute et se veut menaçant pour quiconque tenterait de s’attaquer à nouveau à l’entreprise : « nous prendrons des mesures énergiques pour défendre l’entreprise et nos employés », écrit-il. 

En effet, il ne s’agit pas du premier cas de sabotage chez Tesla. En juin 2018, Elon Musk en personne avait dénoncé le vol d’une importante quantité de données sensibles accusant des « organisations qui veulent que Tesla meure ». Plus récemment, en août, le CEO de la marque expliquait que l’usine Tesla du Nevada avait été victime d’une cyber-attaque d’origine russe.

Source : Bloomberg 

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Dimitri Charitsis