Il n’y a pas que Google qui fait rouler des voitures sans conducteur. Swisscom, l’opérateur historique de téléphonie en Suisse, se lance à son tour dans la course et teste son véhicule pendant une dizaine de jours dans les rues de Zurich.
La voiture en question, une Volkswagen Passat, a été équipée par AutoNomos Labs de capteurs, ordinateurs et logiciels. L’ordinateur embarqué conduit, manœuvre et freine le véhicule de manière autonome, détectant les autres véhicules et les piétons au moyen d’un scanner laser, d’un radar et de caméras vidéo. Le logiciel analyse les données, identifie les situations et lance les commandes de conduite appropriées.
Swisscom précise toutefois que des humains resteront derrière le volant, afin de garantir la sécurité de ces sorties. Un co-pilote est également du voyage, un ordinateur sur les genoux, il examine les données traitées alors qu’apparaissent côte à côte sur son écran une vidéo de la route et une représentation du parcours en trois dimensions.
Découvrez l’un de ces tests dans la vidéo ci-dessous [en allemand, NDLR].
Le projet est mené en partenariat avec le laboratoire allemand AutoNomos Labs, formé au sein de l’Université libre de Berlin, qui avait déjà procédé à des tests dans les rues de la capitale allemande et avec le département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (Detec).
Préparer l’avenir
Christian Petit, responsable de la division Enterprise Customers de Swisscom a tenu à préciser que « Swisscom ne va pas devenir un fabricant automobile. En revanche, les innovations autour du secteur de l’automobile résident dans la mise en réseau avec l’environnement. C’est pourquoi la voiture autopilotée est l’exemple parfait pour la numérisation et donc un thème auquel nous nous intéressons tout particulièrement. »
Des enjeux explicités par Swisscom en deux questions sur la mobilité du futur : « Quelle signification pour les réseaux de communication ? » et « Comment connecter de manière optimale les véhicules, les objets et les personnes ? ». Ainsi l’opérateur réfléchit à un système pour que les futurs véhicules autopilotés puissent savoir avant leur arrivée à destination quelles places de stationnement sont disponibles et se dirigeront directement vers elles. Il étudie aussi l’évolution de la voiture comme lieu de travail ou de cinéma mobile. Tout un programme !
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Google : « Nos voitures autonomes sont sûres, le problème, ce sont les humains ! », paru le 12/5/2015
Source :
Swisscom
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