Si en Europe le streaming a le vent en poupe avec le Français Deezer et le suédois Spotify, aux États-Unis il vit des heures sombres.
En procès depuis 2011 avec trois grandes maisons de disques, le site de streaming musical Grooveshark a été condamné par un juge new-yorkais qui a finalement donné raison aux ayants-droits. Ces derniers reprochaient au site de violer le droit d’auteur en permettant à ses membres d’uploader leurs propres MP3. Selon les plaignants, des millions de titres seraient concernés.
Sans parler de Mega, l’affaire n’est pas sans rappeler les aventures de Napster, de Limewire ou de Grokster. Tous ces services ont été pliés par les majors ces dernières années.
Un jugement lourd de conséquences
Peu connu de ce côté de l’Atlantique, Grooveshark a connu un énorme succès aux Etats-Unis. En 2011, il revendiquait 35 millions d’abonnés.
Comme le rappelle le New York Times, la défense du site s’est longtemps appuyée sur le Millennium Copyright Act. Cette loi fédérale protège les sites qui hébergent le matériel d’un tiers s’ils sont conformes aux avis de retrait des titulaires de droits d’auteur. L’argument n’a pas été retenu.
Pour le quotidien américain, c’est un jugement sommaire qui a été rendu par le juge Thomas P. Griesa. Il sera lourd de conséquences pour le site dont la survie n’est pas gagnée.
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