AMD revient avec de nouveaux processeurs Ryzen 5, 7 et 9. Tous n’ont qu’un objectif : faire tourner vos jeux comme jamais. Le nom de l’événement de ce soir – Where Gaming Begins – donnait le ton : nous n’allions surement pas voir des applis de montages vidéo ou bureautiques s’exécuter à pleine vitesse. C’est la CEO d’AMD Lisa Su qui a joué les maîtresses de cérémonie et a animé cette conférence vidéo.
Faites donc place au nouveau gamer en chef d’AMD : le Ryzen 9 5950X. Il est équipé de 16 coeurs, de 32 threads et bat la mesure jusqu’à 4,9 GHz en mode Turbo ! Lui ainsi que le Ryzen 9 5900X, le Ryzen 7 5800X et le Ryzen 5 5600X arrivent dès le 5 novembre, dans le commerce et dans la foulée dans les machines de constructeurs.
- Ryzen 5 5600X : 6 coeurs / 12 Threads à 3,7 GHz de base et 4,6 GHz en Turbo, 35 Mo de cache unifié, 65 watts de TDP.
- Ryzen 7 5800X : 8 coeurs / 16 Threads à 3,8 GHz de base et 4,7 GHz en mode Turbo, 36 Mo de cache unifié, 105 watts de TDP
- Ryzen 9 5900X : 12 coeurs / 24 Threads à 3,7 GHz de base et 4,8 Ghz en Turbo, 70 Mo de cache unifié, 105 watts de TDP
Ils seront proposés à partir de 299 dollars. Le plus haut de gamme, le 5950X sera affiché, lui, à 799 dollars.
AMD s’est livré au traditionnel exercice de comparaison entre les Ryzen ancienne et nouvelle génération. Le Ryzen 5900X serait 28% plus rapide que le 3900XT dans le jeu Shadow of the Tomb Raider par exemple.
Il y aussi eu quelques graphiques montrant les prestations de l’actuel haut de gamme Core i9-10900K d’Intel et le Ryzen 9 le plus puissant de la bande.
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Zen 3, te voilà !
Les nouveaux venus (nom de code Vermeer) sont gravés en 7 nm, comme la génération actuelle, sauf qu’ils sont conçus sur l’architecture Zen 3 et non Zen 2 comme les Ryzen 3000.
La bonne nouvelle, c’est que vous pourrez sans doute les monter dans votre configuration AMD actuelle. Le socket utilisé par ces Ryzen cru 2020 (l’AM4) reste le même. Ils prennent en charge la DDR4 et des mises à jour des BIOS de cartes mères compatibles devraient rapidement permettre de prendre en charge ces nouveaux venus (Asus a déjà annoncé les siennes pour certaines cartes en A520, B550 et X570).
Bien entendu, on retrouve dans cette nouvelle architecture plusieurs éléments techniques et caractéristiques hérités de la génération précédente, mais AMD a apporté de nombreuses modifications au niveaux des coeurs (ils sont maintenant tous unis et non plus en pack de deux) et du cache pour que Zen 3 soit encore plus efficace, plus rapide et moins énergivore.
Le rapport de performance délivrée par watt consommé serait de 2,8x plus important sur les processeurs conçus avec la nouvelle architecture Zen 3 d’AMD qu’avec celle qui est à la base des processeurs Intel Core actuels, Comet Lake-S.
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Le gaming, le nerf de la guerre
Les Ryzen série 5000 ont donc la lourde tâche de réconcilier pour de bon AMD et nos jeux préférés. Ce ne sera pas facile, mais ils ont maintenant tout ce qu’il faut sur le circuit pour y parvenir. Au moins sur le papier, si l’on se fie aux démonstrations ainsi qu’aux multiples déclarations des intervenants.
Ci-dessous, le score obtenu par le 5900X en calcul monocoeur face au plus puissant des Intel actuels. Pourquoi en monocoeur ? Parce que c’est l’une des critiques qui a souvent été faite à AMD par le passé : les Ryzen ne sont pas assez toniques en usage single core. Et c’est encore l’un des modes de calcul les plus utilisés dans les jeux vidéo donc il a clairement son importance quand on parle de jeu.
Depuis 2017, année de la sortie des premiers processeurs Ryzen, ces processeurs ont toujours eu une faiblesse : le gaming. La serie 1000 n’était pas très bonne en la matière, et la série 2000 rattrapait un peu le coup mais sans toutefois faire carton plein. Les actuels 3000 (et 3000 XT), eux, se défendent bien mieux, mais ont parfois encore quelques difficultés à égaler ou à s’imposer face à leurs concurrents Intel, comme l’a montré l’un de nos récents tests d’un PC de bureau Alienware. On a donc hâte de voir les Ryzen 5950X et ses petits frères en action pour voir si, oui ou non, pour savoir si, oui ou non, notre machine de jeu préférée va enfin voir « rouge »
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