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« Révolution du mobile » : Free attaque Numericable

L’entreprise considère que sa concurrente nuit à son image et à sa campagne de publicité en se servant du terme « Révolution ». Elle réclame 10 millions d’euros.

Début mai, une intrigante « Révolution du mobile » invitait la presse à une conférence de presse. Il s’agissait de Numericable, ayant choisi ce slogan pour son entrée dans le secteur des offres de téléphonie mobile. A l’époque, Free avait déjà peu goûté que le cablo-opérateur se serve du terme « Révolution », choisi pour sa nouvelle offre, et l’avait fait savoir par un courrier menaçant de son avocat.

Selon nos confrères de PC Inpact, Free est passé à l’étape suivante, et assigne Numericable devant le tribunal de commerce de Paris. Le but est d’obtenir « la réparation d’un préjudice constitué par le détournement de son image et l’affaiblissement de ses propres efforts publicitaires et commerciaux ».

« Procédé de publicitaire de seconde zone »

Free réclame 10 millions d’euros à son concurrent. Cinq pour atteinte à son image, dénonçant un « procédé de publicitaire de seconde zone ». Et cinq autres de dommages et intérêts pour communication parasite qui, notamment, « laisse penser que c’est Free elle-même qui organisait le suspens, en faisant mine de se plaindre via son avocat, ce qui laisse planer de sérieux doutes sur ses pratiques commerciales ». Free considère que ses 38 millions d’investissement publicitaires ont souffert de cette autre « Révolution ».

De son côté, Numericable n’entend visiblement pas renoncer à l’expression « Révolution du mobile » et annonce sur sa page Facebook que le forfait à 24,90 euros, jusque-là réservé à un seul membre par foyer d’abonné, passait à cinq membres à compter du 19 septembre prochain.

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Guillaume Deleurence