Quelles étaient vos craintes avant d’envisager la migration du parc micro de Windows vers un environnement Linux ?Pascal Reine-Adelaïde : Bien que plus économique, Linux me paraissait trop complexe pour les profanes, et à plus forte raison pour des utilisateurs qui ne sont pas des informaticiens. Malgré les propos rassurants
de Niteris, le prestataire que nous avons retenu, plusieurs interrogations demeuraient sans réponse.L’adoption de Linux par les utilisateurs était-elle un critère plus important que les performances ?Oui forcément ! Les tests matériels et logiciels [bureautique, messagerie, Internet, NDLR] que nous avions réalisés étaient concluants. Le plus délicat était donc que les utilisateurs s’approprient
correctement leur nouveau poste de travail au terme des trois demi-journées de formation que nous avons organisées en petits groupes.Linux réclame davantage de connaissances en informatique que Windows. Votre intégrateur a-t-il su accompagner les utilisateurs ?Globalement, je m’estime très satisfait. Un technicien était présent pendant la phase d’adaptation des utilisateurs. C’était nécessaire, car quand une imprimante ou un PC se déconnecte sous Linux, les reconnecter nécessite une ligne
de commandes. Autre exemple, le téléchargement d’applications avec Linux n’est pas aussi évident qu’avec Windows.Quel serait, selon vous, le meilleur scénario de migration ?La vision après coup est forcément différente ! J’aurais investi davantage dans le matériel car nous avons conservé quelques PC qui ‘ rament ‘, malgré l’actualisation de composants comme la mémoire
vive. J’aurais également déployé dans la foulée l’intranet et la base de données qui nous font défaut aujourd’hui.Ce projet vous a-t-il ouvert de nouveaux horizons ?PRA : Oui. En fait, depuis le début de ma carrière en 1987, mon expérience professionnelle était orientée vers le commercial. L’expertise acquise aujourd’hui fait que je suis aussi devenu en quelque sorte le
‘ Monsieur Linux ‘ du Comité.
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