Parmi les difficultés qui se présentent aux entreprises souhaitant mettre en place un système de gestion des achats sur Internet (e-procurement), la gestion des catalogues des fournisseurs est aussi discrète que cruciale.
‘ La problématique du catalogue est souvent sous-estimée. Pourtant, pour une application d’e-procurement, un catalogue qui n’est pas à jour est rédhibitoire ‘, constate Patrick Lemartret, responsable du commerce électronique chez Oracle. Perte d’opportunités, perte de confiance de la part des fournisseurs et des utilisateurs, les dégâts peuvent être irréparables. Une application d’e-procurement doit pouvoir gérer trois types de sources : une relation directe avec le fournisseur qui apporte son catalogue, une connexion à une place de marché, et une connexion directe au site Web du fournisseur.
Dans le premier cas, le catalogue global est hébergé par l’acheteur, et l’on retrouve alors les techniques de maintenance d’une base de données – synchronisation et réplication. Dans ce cas, il faut avoir défini des catégories génériques pour regrouper des produits pouvant avoir des dénominations différentes suivant les fournisseurs et s’entendre avec ces derniers sur un format et une fréquence de mise à jour. Des sociétés comme Requisite proposent même d’externaliser la tâche délicate qui consiste à agréger dans une base commune des listes de produits pouvant avoir, à l’origine, des formats différents (EDI, XML, texte, voire papier). Dans le cas où l’entreprise adhère à une place de marché, ce sera à l’opérateur du site d’effectuer cette tâche. Les fournisseurs pourront alors, en prime, se connecter pour actualiser eux-mêmes leur catalogue.
Enfin, par une connexion directe au site Web du fournisseur – Dell, par exemple -, on est certain de disposer d’un catalogue à jour, mais on ne peut plus établir de comparaison avec d’autres fournisseurs de l’entreprise.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
