OpenAI a besoin de bien plus d’argent que prévu. Les banques à la rescousse ?

Selon des nouvelles informations de Bloomberg, la société derrière ChatGPT, OpenAI, serait sur le point d’atteindre une valorisation de 150 milliards de dollars. Une hausse significative, comparée à sa précédente levée de fonds qui lui avait permis d’atteindre les 80 milliards de dollars, et une estimation plus élevée que celle il y a deux semaines, qui présageait 100 milliards de dollars.

Pour atteindre un tel record dans l’industrie de l’intelligence artificielle, OpenAI ferait appel à des investisseurs, mais aussi à des banques. À la clé, les établissements bancaires pourraient même lui venir en aide à hauteur de 5 milliards de dollars de dette, la preuve que les pertes économiques de la société sont un vrai problème, et qu’il faudra éviter la panne sèche.

En plus de Thrive Capital et Apple, la nécessité des banques

Du côté des investisseurs, OpenAI pourrait compter sur Thrive Capital, qui est l’un des principaux fonds à avoir parié dans la société dirigée par Sam Altman. Le reste du portefeuille est assez complet, avec évidemment Microsoft, son fidèle tuteur, Nvidia et plus récemment Apple, qui serait prêt à mettre beaucoup d’argent dans OpenAI alors que ses outils commencent à faire leur intégration dans les iPhone avec Apple Intelligence.

Au total, la prochaine levée de fonds d’OpenAI pourrait donc atteindre 6,5 milliards de dollars. Il y a un an, la société ne valait « que » 29 milliards de dollars, mais pour rappel, ses dépenses en ressources pour faire tourner ses modèles d’IA lui coûtent très cher : elles devraient s’élever à 5 milliards de dollars sur l’année 2024, selon des projections du média The Information, qui se basait sur des documents financiers de l’entreprise et des personnes proches du dossier.

En attendant « Strawberry »

Dans l’actualité récente d’OpenAI, il y a aussi « Strawberry ». Derrière ce nom, un nouveau modèle d’IA qui viendrait se greffer sur la plateforme ChatGPT, et qui pourrait sortir dans les deux prochaines semaines, toujours selon le média The Information. Elle ne serait pas une IA multimodale, mais se focaliserait plutôt sur la génération de texte. Sa particularité ? Elle « prendrait le temps de réfléchir avant de répondre » : entre 10 et 20 secondes, afin de proposer des réponses de meilleure qualité.