Des succès comme ceux-là se célèbrent tous les jours en Asie. Cette fois, c’est différent : la compagnie qui inaugure sa filiale est certes indienne, mais la scène se passe au Canada !Ainsi l’entreprise indienne pourra-t-elle proposer du nearshore aux Américains grâce à ses employés canadiens. La dernière étude d’AT Kearney** sur l’offshore se lit comme
un roman plein de surprises.La première étant que les coûts salariaux ne sont plus le facteur déterminant dans le choix du prestataire. Parmi les critères prioritaires, on trouve désormais la productivité, la qualité de service, et la compétence technique.
L’attractivité de pays comme l’Inde et la Chine, puis, à un degré moindre, la Russie, le Brésil et les Philippines est de plus en plus fondée sur l’étendue et la qualité des compétences disponibles.A l’autre extrémité de la grille des choix, figurent Singapour, la Nouvelle-Zélande, le Canada et l’Irlande, bien placés grâce à leurs infrastructures et à leur environnement politique à faible risque. Malgré des coûts
salariaux élevés, ces pays restent des destinations intéressantes pour l’offshore.L’étude montre aussi que les préoccupations des entreprises qui veulent externaliser peuvent être très différentes : certaines sociétés mettront en avant les coûts et les ressources humaines ; d’autres
privilégieront les moindres risques géopolitiques ou les compétences linguistiques ; d’autres encore se soucieront du respect de la protection intellectuelle ou de l’impact positif de la réglementation.Bref, chaque pays peut être une destination potentielle de l’offshore, qui devient un marché mondial. Et la France, là-dedans ? Elle n’est pas classée par AT Kearney dans les vingt-cinq pays étudiés.* Directeur de la rédaction de 01 informatique** Making Offshore Decisions : 2004 Offshore Location Attractiveness Index
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.