Qui a dit que les produits réseau n’étaient pas sexy ? Dans la horde de routeurs et autres équipements aux fiches techniques complexes et au design parfois discutable – Orbi excepté – une nouvelle gamme de produits fait son apparition dans le catalogue de Netgear : les tableaux numériques connectés de la gamme Meural. Enfin nouvelle gamme, pas tout à fait : Netgear lance ici sa seconde génération de tableaux connectés, la première ayant été lancée il y a deux ans aux USA.
Cette seconde génération d’écrans se décline en 21,5 et 27 pouces. Leur définition est plutôt modeste – Full HD soit 1920 x 1080 points – et ils intègrent tous deux un système embarqué (ARM Cortex A17 Quad Core, 2 Go de RAM et 8 Go de stockage). Point de fonction TV ou gaming, Meural est dépourvu de prise HDMI. Si on trouve bien une prise Micro USB et un emplacement pour carte SD afin de servir de cadre photo numérique, l’intérêt principal de Meural est son service d’affichage d’œuvres d’art.
« Un peu plus d’une centaine d’œuvres sont en libre accès tous les mois », explique Lionel Paris de Netgear France. Des œuvres qui proviennent des fonds numérisés par les musées et qui changent tous les trente jours. Mais pour les vrais amateurs de peinture – et de photos d’art – Meural s’envisage surtout avec son service d’abonnement. Pour un peu moins de 6 euros par mois (69 euros/ans soit 5,75 euros), les souscripteurs ont un accès libre à plus de 30.000 œuvres, à la gestion de playlists personnalisées, à 20 Go de stockage en ligne pour leurs propres œuvres (contre 2 Go en version gratuite), à un support 27/7, etc. « Une partie de cet argent va aux musées pour poursuivre les travaux de numérisation et une autre partie va dans le soutien d’artistes contemporains pour encourager la production artistique », détaille Lionel Paris.
Pour l’heure, Netgear ne détaille pas totalement la répartition de l’argent entre les différents éléments de la chaîne (Netgear, les musées, les artistes). On sait seulement que « 60% de ce que (Netgear gagne) va aux artistes » selon le site web de la marque.
Tableau vivant et enrichi
Sur le salon de Berlin, avec ses traditionnelles lumières affreuses des allées, Meural surprend par la qualité de son affichage : la dalle a beau ne pas être 4K, dans ces « petites » dimensions (21,5 et 27 pouces), cela ne choque pas. Et s’il y a parfois quelques tableaux qui pêchent un peu (« Toutes les numérisations des musées ne se valent pas », se défend L. Paris), l’écrasante majorité des tableaux que nous avons pu voir rend incroyablement bien. L’électronique a bel et bien été optimisée pour l’affichage de tableau : point de pic de lumière ou de manque d’homogénéité, à moins de s’approcher et de coller son œil, il est impossible au premier regard de détecter qu’il s’agit d’un écran.
L’afficheur interactif se pilote par le biais d’une app smartphone (iOS et Android), mais aussi à la main : des capteurs sur deux des côtés du tableau réagissent aux mouvements de la main, ce qui permet de changer de tableau, d’afficher les détails de l’œuvre, d’accéder à des menus, etc.
Si le tarif pique un peu pour de simples dalles Full HD (à partir de 649 euros), pris dans son écosystème (et ses optimisations électroniques) et considérant la qualité du design, les tableaux électroniques de Netgear/Meural sont une bouffée d’air frais culturelle bienvenue dans un monde de la « tech » obnubilé par les chiffres et les performances – il n’y a qu’à lire les communiqués Netgear sur le Wi-Fi 6 !
Le cadre 41×61 cm avec écran de 21,5 pouces (55 cm de diagonale utile) sera disponible à 649 euros en version noir ou blanc et à 699 euros en version bois (clair ou foncé).
Le cadre 48×74 cm avec écran de 27 pouces (69 cm de diagonale utile) sera disponible à 849 euros en version noir ou blanc et à 899 euros en version bois (clair ou foncé).
Les différentes déclinaisons des tableaux Netgear Meural seront disponibles courant septembre.
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