Trop souvent perçus comme des gadgets, les outils de visualisation de données facilitent la découverte d’informations pertinentes noyées au sein de l’énorme gisement de données qu’est le Web.
Dernier-né de cette catégorie, Leximine a été initialement développé par Olivier Jouve chez Instoria, avant de passer dans le giron de la société Lexiquest, à la suite du rachat de la société en mars dernier. Sa grande originalité réside dans le fait qu’il utilise deux algorithmes de recherche, offrant ainsi deux perspectives différentes sur un même corpus.
Le premier algorithme, dit des mots associés, s’adapte à la détection de signaux faibles, ces informations révélatrices de nouvelles tendances souvent noyées dans une masse de données. Le second, appelé co-occurrence, répond à des requêtes sur des domaines que l’utilisateur ne maîtrise pas. Développé en Java, Leximine est disponible sous Windows NT, Linux et Unix Solaris. Des possibilités étendues, donc, mais l’inconvénient des logiciels multi-algorithmes se situe dans le bon choix de la perspective retenue. Une formation de plusieurs jours s’avère nécessaire pour les néophytes. Ainsi, une utilisatrice, peu férue de nouvelles technologies, lui préférait l’interface de Sampler, conçu en 1998 par Olivier Jouve. Avec plus de deux cents exemplaires vendus, Sampler est le seul produit de la sorte qui connut une réussite commerciale. Tant Umap, de Trivium, que Semiomap, de la société américaine Semio Corp. créée par le Français Claude Vogel, voire Périclès, de Datops, restent confidentiels. Pourtant, ce type d’outils est susceptible d’intéresser tout professionnel devant gérer de vastes volumes d’informations (documentalistes, cadres, ou même chercheurs). Mais le prix de Leximine, 150 000 francs par serveur, le destine avant tout aux professionnels… fortunés. EDF, France Télécom et PSA font partie des premières entreprises utilisatrices
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