Les vainqueurs : on aime, on n'aime pas...

Canon : 1000D + EF-S 18-55 mm F/3.5-5.6 IS

On aime… la position des boutons

Certes, les menus c’est bien pratique, mais quand on s’aguerrit un peu, on préfère modifier rapidement un réglage ou activer un mode de fonctionnement d’une simple pression du doigt. De ce point de vue, le Canon offre un
grand nombre de possibilités. De plus, ses boutons tombent bien sous les doigts, en dépit de la petite taille du boîtier

On aime… la visée sur écran

Le cadrage est la spécialité des appareils reflex : ce sont les seuls qui permettent de vraiment voir dans le viseur l’image captée par l’objectif. Toutefois, la visée sur écran LCD peut se révéler plus agréable dans
certaines circonstances. En outre, on peut y afficher nombre d’informations qu’il serait inconfortable d’avoir dans le viseur. Bonne nouvelle : certains reflex récents, dont les modèles de Canon, de Sony et d’Olympus de notre comparatif,
offrent désormais ce mode de visée, aussi appelé LiveView

On aime… la réactivité

L’appareil est prêt en un tiers de seconde, exactement après la mise en route. C’est deux fois plus rapide que son plus proche concurrent, le Sony. Ce détail a son importance dans la mesure où il n’y a rien de plus
énervant, quand on veut saisir une scène imprévue, que de devoir attendre que l’appareil veuille bien se mettre en route

On aime et on n’aime pas… l’amplitude du zoom

Recalculé en équivalent 35 mm, le zoom fourni démarre à 29 mm en position grand angle, ce qui n’est pas toujours suffisant pour les plans larges ou quand on a peu de recul. On récupère cependant en position
téléobjectif ce qu’on perd en position grand angle, avec un zoom de 89 mm, meilleur que la moyenne

On n’aime pas … la qualité de l’objectif

Comme souvent avec les kits, les constructeurs fournissent un objectif minimaliste en termes de qualité optique. C’est le cas de ce 18-55 mm (29-89 mm en équivalent 35 mm), qui fournira des photos certes
nettes, mais pas irréprochables en matière de vignetage et de distorsion

Olympus : E-420 + ED 14-42 mm f/3.5-5.6

On aime… la compacité du boîtier

C’est le Petit Poucet de ce comparatif. On constate facilement la différence de taille avec le Pentax et le Sony, les plus encombrants des cinq boîtiers testés. Cette compacité a ses détracteurs, qui estiment que la tenue
en main en souffre. Mais beaucoup sont ravis de pouvoir plus facilement caser leur reflex dans un sac

On aime… le champ de vision de l’écran

L’Olympus est l’un des trois reflex, avec le Canon et le Sony, à proposer la visée sur écran LCD. Mais des trois, c’est le meilleur pour le cadrage, car il restitue 99,5 % de l’image, alors que les autres sont
au-dessus de 100 %. Explication : il vaut mieux que le cadrage du cliché soit légèrement plus grand que ce qui est visible à l’écran. Sinon, on risque d’être surpris si, par exemple, un sujet qui apparaissait sur l’écran n’est pas
entièrement sur la photo

On aime… la qualité d’image

L’objectif du kit fourni avec cet appareil offre des images plus précises que les quatre autres modèles de notre comparatif, et très homogènes de bord à bord. Il est épaulé par un boîtier également performant au chapitre
colorimétrique et maîtrisant bien le bruit numérique

On n’aime pas… l’absence de stabilisateur

Fonction désormais standard sur les reflex, la stabilisation de l’image, qu’elle soit du ressort de l’objectif ou du boîtier, permet de prendre des photos en basse lumière sans avoir à pousser la sensibilité ou à sortir le
flash. Dommage qu’il faille s’en priver avec l’Olympus

On n’aime pas… les petits défauts agaçants

Citons, pêle-mêle, l’écran sombre et laffichage peu fluide, le délai excessif de mise en route et la mise au point aléatoire sur les sujets peu contrastés

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La rédaction

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