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Le cerveau est l’un des organes les plus complexes du corps humain. Dans un PC, son équivalent, c’est le microprocesseur, un composant à la pointe de la technologie et faisant l’objet, de par ses concepteurs, d’une multitude d’attentions dans sa mise au point. Mais le problème, c’est que la complexité se situe aussi… au niveau de la compréhension des gammes ! Finie en effet l’époque – pas si lointaine – où la simple fréquence d’horloge d’un processeur suffisait à évaluer ses performances.
Chez Intel comme chez AMD, l’heure n’est plus à la course au gigahertz ; c’est d’ailleurs comme si les deux fondeurs avaient buté sur l’obstacle des 4 GHz, fréquence de fonctionnement qu’ils n’ont jamais proposée sur un processeur commercial. Le contournement s’est fait en multipliant les cœurs, qui travaillent en parallèle à la même cadence.
Marques, chiffres et lettres
Après avoir entretenu le flou en utilisant des dénominations à base de nombres (permettant, selon les fabricants, de positionner une puce dans une gamme, mais qui coupait l’utilisateur de ses repères habituels), les deux concurrents sont parvenus à un système d’appellations complexes qui ne tiennent pas seulement compte de la fréquence de fonctionnement, mais aussi du nombre de cœurs, de la mémoire cache embarquée, de la fréquence du bus système (FSB, Front Side Bus) et de la consommation électrique. Une sacrée équation !
Et pour pimenter le tout, viennent s’ajouter les marques : Core i7, Core 2, Pentium, Celeron chez Intel, Phenom, Athlon ou Turion chez AMD. Le cas de l’appellation Pentium est d’ailleurs intéressant : mise au placard en 2005, elle a été vite sortie de sa retraite moins de deux ans plus tard pour désigner des processeurs économiques, sensiblement plus puissants que les Celeron mais un cran au-dessous des Core 2 Duo. Détail, la dénomination Pentium Dual Core n’a plus cours et seul le terme Pentium est utilisé. Chez AMD, pas de phénomène similaire ; il faut simplement faire preuve d’habileté pour jongler entre les différentes générations de processeurs Phenom et Athlon et leurs versions comportant un nombre différent de cœurs.
Dernier point à souligner : les tableaux que nous vous présentons ici ne peuvent être exhaustifs. Ils représentent l’offre des deux fondeurs au début de septembre 2009. Certains d’entre eux risquent de disparaître prochainement des listes d’Intel ou d’AMD, mais seront toujours disponibles dans les machines des constructeurs. La raison ? Ces derniers achètent de grandes quantités de composants et les intègrent au fur et à mesure de la demande de leurs clients (notamment la grande distribution et les enseignes spécialisées). C’est pourquoi certaines références présentes dans les PC de la rentrée, plus anciennes, ne figurent pas dans ces tableaux…
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