« On parle toujours du soi-disant avantage d’avoir ces smartwatch au poignet. Mais lorsque vous les manipulez, vous sollicitez en fait les deux mains. A l’inverse, avec un téléphone portable, que ce soit pour envoyer un message ou lire quelque chose, une seule main est nécessaire » a affirmé Nick Hayek, directeur général de Swatch Group à propos du potentiel des montres connectées.
« C’est avant tout une question de logiciels. Et moi je ne veux pas d’un logiciel de plus qui nous fait dépendre de certains fabricants américains ou chinois » a ajouté Nicolas Hayek, patron du numéro mondial de l’horlogerie, s’exprimant dans le quotidien suisse francophone Le Temps.
Selon lui, ces montres interactives sont néanmoins intéressantes, mais « pas s’il s’agit de purs objets électroniques qu’il faut recharger la nuit ».
Ces montres intelligentes ne sont pas un danger pour l’horlogerie suisse, selon lui. « Au contraire. Tous ces gens qui, jusqu’à aujourd’hui, n’ont jamais porté quelque chose au poignet vont commencer à s’y intéresser et à changer leurs habitudes. Ils peuvent ainsi devenir des clients potentiels pour nous », a-t-il conclu.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.