La campagne présidentielle se joue aussi sur le Net. D’où l’importance pour un candidat de réserver le bon nom de domaine pour sa communication en ligne. Manque de chance pour Francois Hollande, il n’a pu acquérir « hollande2012 ». Ce qui lui a valu d’être l’objet d’une mauvaise farce. Pendant plusieurs jours, l’adresse correspondante renvoyait au site de l’UMP.
Mais ce n’était pas un acte de malveillance du parti dirigé par Jean-Francois Copé. Le coupable – une personne à la recherche d’un emploi dans la communication – vient de publier un billet expliquant ses motivations : « Peut-être qu’avec les mesures qui sont promises par la gauche, et mises en place par la droite, je serai en mesure de trouver un travail ? » Probablement inquiété par les menaces de poursuites judiciaires émises par le Parti socialiste, le cybersquatteur se déclare prêt à remettre le nom de domaine à son propriétaire légitime. Il ajoute avec aplomb : « Qui sait, peut-être a-t-il un emploi à me proposer ? »
Vincent Feltesse, le responsable de la campagne de François Hollande sur Internet, écarte toute négligence de la part de son équipe. Il explique sur son blog : « Nous avons nous aussi réservé un maximum de noms de domaine liés à notre candidat afin de les faire repointer vers le site officiel, mais cette stratégie a ses limites, il existe toujours des combinaisons auxquelles on ne pense pas, ou des noms de domaine déjà réservés avant nous. » Pour leur défense, précisons que le cybersquatteur avait acheté le nom de longue date, en 2007.
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