“Techniquement, nous n’avons pas à nous plaindre d’AIX,indique le chef de l’organisation et des systèmes d’information, Bruno Mannoni. Mais côté serveurs NT, nous subissons une interruption dès que vingt personnes sont connectées.”
L’opération a démarré en novembre dernier sans aide extérieure ni formations internes particulières. “Nous avons attendu l’arrivée en France d’ordinateurs certifiés Linux ?” les plates-formes sont des multiprocesseurs Dell équipés de contrôleurs de disques Raid ?” et de SSII assurant le support “, ajoute Bruno Mannoni.
Gain escompté ? De l’ordre de 30 à 50 % du budget annuel du ministère pour l’acquisition de matériels, de licences et la maintenance logicielle. Ce budget représente un tiers de la dépense informatique globale qui s’établit à 60 millions de francs. Autre avantage majeur mis en avant : l’accès au code source qui permet de “réagir plus rapidement en cas de piratage sur Internet “.
En ce qui concerne les postes clients des six mille agents (équipés de Windows 95), rien n’est encore planifié. Les suites bureautiques Linux sont encore incomplètes. Mais l’équipe informatique teste actuellement l’environnement KDE/StarOffice.
“StarOffice est facilement paramétrable et remplace en partie la suite bureautique de Microsoft. Mais il manque un SGBD micro comme Access ou un outil de présentation de type PowerPoint “, indique Bruno Mannoni qui espère que, d’ici à lannée prochaine, des éditeurs comme Corel ou Adobe proposeront de tels produits.
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