Grosse conférence de presse de rentrée pour Le Figaro, ce vendredi 18 septembre 2009. Le quotidien présentait sa nouvelle formule, disponible en kiosque lundi prochain : nouveau format, nouvelle maquette, tout en couleurs, plus d’infographies… et nouveau site Internet.
En fait, lefigaro.fr procède à des ajustements de maquette, avec une nouvelle barre de navigation, une page d’accueil plus aérée… C’est surtout le modèle économique qui va changer. Mais pas tout de suite !
Comme l’ont fait les patrons de Libération il y a deux semaines, les dirigeants du journal ont annoncé l’arrivée de contenus et de services payants pour 2010. Mais le site sait qu’il ne pourra le faire qu’à la marge : « Il y aura toujours des sites d’informations générales qui seront gratuits et qui nous empêcheront de devenir payant, reconnaît Francis Morel, directeur général du groupe Le Figaro. D’où une stratégie mixte. »
250 000 applications « Le Figaro » pour iPhone
Le fil d’actualité tel qu’il existe aujourd’hui continuera donc d’être accessible gratuitement. En revanche, en s’inscrivant et en payant, le lecteur pourra indiquer quels sont les sujets qui l’intéressent le plus et recevoir des contenus plus développés, par exemple des dossiers complets.
Le Figaro compte également rendre payants de nouveaux services, notamment des outils communautaires, et réfléchit à des « abonnements croisés papier-Web ». Comme, encore une fois, Libération, qui propose des abonnements Internet moins chers à ses abonnés du journal papier. Mais Le Figaro, là non plus, n’a pas détaillé ses projets.
Les dirigeants du journal n’ont en effet pas donné beaucoup de précisions, ni sur les contenus payants, ni sur les conditions tarifaires, ni sur les services proposés. Tout est encore en cours de réflexion.
Le journal s’interroge aussi beaucoup sur un autre de ses services, son application pour iPhone. « C’est un très gros succès qui ne nous rapporte pas d’argent », résume Francis Morel. L’application a en effet été téléchargée 250 000 fois… mais gratuitement et sans publicité. Et Le Figaro aimerait bien faire payer un petit quelque chose, quelque part…
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