Le champion des prix cassés Free n’a jamais vraiment rimé avec luxe. Pourtant, la Freebox V7 pourrait embarquer un produit Devialet, selon le site Frenchweb. Cette marque française propose des amplificateurs et une série d’enceintes connectées Phantom ultra haute-gamme. Le dernier modèle sorti, la Gold Phantom, est vendu… 3000 dollars. Elle se targue d’avoir conçu une techno unique : l’ADH Intelligence, une amplification hybride (analogique et numérique). Mais que vient donc faire Devialet dans cette galère Freebox ?
Certes, Xavier Niel a investi en 2012 dans cette entreprise. Mais il est loin d’en être le seul actionnaire et compte à ses côtés des personnalités comme Bernard Arnault, Marc Simoncini ou Jacques-Antoine Granjon. Ses relations privilégiées avec Devialet lui ont-il permis malgré tout d’obtenir une collaboration exclusive pour accompagner la Freebox avec un produit dédié ? Ou envisage-t-il de décliner l’un des modèles existant à prix d’ami en option pour ses abonnés ? On penche plutôt pour la première option.
Bouygues et Orange ont créé des précédents
Bouygues Telecom avait offert une barre de son Yamaha entrée de gamme en échange d’un engagement d’un an à son offre BBox Miami en mars de l’année dernière. Orange avait suivi à l’automne suivant en lançant sa propre barre de son, en association avec la marque Cabasse. Cette-fois, il s’agissait d’un prix réduit pour les abonnés Orange afin d’accéder à un produit un peu plus haut de gamme. Free pourrait donc inclure une formule barre de son ou enceinte premium à petit prix. Un argument massue pour attirer de nouveaux clients.
Et une stratégie qui irait dans le sens des récentes déclarations de Xavier Niel, lors des présentations des résultats financiers 2017 du groupe Iliad. “La seule façon de continuer à faire exister les box, c’est de proposer un produit hardware avec des services réels qui ne pourraient pas exister sans”, avait-t-il alors déclaré. Il avait aussi longuement insisté sur le fait de reprendre la même logique que pour le lancement du triple play. C’est-à-dire rendre financièrement accessible des services qui existent déjà mais sont réservés à une petite frange de la population qui en a les moyens. “Pour la prochaine Freebox, ce sera pareil. Il faut que l’on crée un effet waouh en popularisant des usages et en inventant une nouvelle façon de consommer”, avait-il conclu.
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