Compétence, c’est le mot qui revient dans toutes les bouches des professionnels de la culture au sujet de Fleur Pellerin. Nommée hier rue de Valois au sein du second gouvernement Valls, elle fait même l’unanimité auprès des organisations professionnelles. A commencer par Unifrance, l’organisme chargé de promouvoir le cinéma français. Son président, le réalisateur Jean-Paul Salomé, a gratifié Fleur Pellerin d’un tweet enthousiaste :
Très heureux de retrouver @fleurpellerin a la Culture. Parfait pour recadrer les nouveaux entrants et renforcer l’international @uniFrance
– Jean-Paul Salomé (@celeriremoulade) August 26, 2014
Même son de cloche de la part de l’Adami qui parle d’une « bonne nouvelle ». Ou de la SACD dont le président Pascal Rogard salue « un excellent choix, moderne et dynamique ». Ce qui plaît tant chez la nouvelle ministre, c’est son passage précédemment à l’économie numérique et qui en fait la personne idéale pour assurer la transition digitale de la culture. Car elle connaît déjà très bien certains dossiers brûlants comme la réforme de l’audiovisuel français et l’arrivée de Netflix. Mais après beaucoup de promesses qui n’ont pas été tenues par Aurélie Filippetti, Fleur Pellerin sera jugée sur ses résultats concrets.
C’est la raison pour laquelle tous affichent des conditions à leur soutien. Comme l’Union des producteurs phonographiques français indépendants (UPFI) qui espère que « Fleur Pellerin aura à coeur d’accompagner cette période de transition en fixant les bons cadres et en prenant les mesures financières, juridiques et de régulation appropriées ».
Florence Gastaud, déléguée générale de l’ARP (Société civile des Auteurs Réalisateurs Producteurs) se montre la plus réservée. « Fleur Pellerin peut favoriser un dialogue entre Netflix et le cinéma français. Maintenant on veut quand même qu’elle nous assure qu’elle mettra le numérique au service de la culture et pas l’inverse », a-t-elle déclarée.
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