Si vous doutiez encore que le micro-ordinateur soit devenu une machine à créer, ce numéro de Micro Hebdo vous en fournirait une nouvelle preuve. Huit pages y sont consacrées à la musique, six pages à la photo. Deux domaines très différents, mais qui ont en commun de se prêter aux manipulations numériques, donc de décupler les possibilités de création.Pour l’un comme pour l’autre, la puissance accrue des ordinateurs est synonyme d’une réelle démocratisation. On peut aujourd’hui arranger des compositions musicales en simulant un orchestre complet, et se livrer aux retouches photo les plus pointues ou aux montages les plus osés avec un matériel dont le coût est dix ou vingt fois moindre qu’il y a dix ans.Et, si on le souhaite, Internet nous permet de diffuser nos créations à la planète entière quasiment sans bourse délier. Cela ne doit pas pour autant nous tourner la tête : si ces remarquables outils mis à notre disposition peuvent libérer la créativité qui niche en chacun de nous, ils ne feront pas de nous tous des artistes.Mais s’ils nous permettent de nous faire plaisir et de faire plaisir à nos amis, chacun à son niveau, voilà déjà de quoi largement contenter la plupart d’entre nous. Et c’est bien là lessentiel.
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