C’est parti pour les labos de la Hadopi. La Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet présente ce mercredi 2 février son équipe « d’experts pilotes » à la Bellevilloise, (Paris, XXe). Cinq labos ont été mis en place, chacun encadré par un expert. Deux « experts associés » supplémentaires agiront de façon transversale sur l’ensemble des labs.
« J’avais dit que la Hadopi était ouverte, nous le prouvons avec ces labs », a indiqué Marie-Françoise Marais, présidente de la Haute Autorité, en guise d’introduction. Une ouverture que l’on remarque parmi les experts, certains d’entre eux n’ont pas caché leur opposition à la loi Hadopi. C’est notamment le cas de Jean Michel Planche, patron de Witbe et blogueur haut en couleurs. Ou encore de Bruno Spiquel, entrepreneur qui arborait fièrement à la conférence le fameux pi de la Quadrature du Net !
Premier rapport d’étape à la fin du mois de juin
Les travaux, pas encore entamés, iront de l’étude technique des réseaux à celle du Web dans sa dimension philosophique et sociologique, en passant par l’étude de l’économie numérique de la création. « L’essentiel du travail se fera en ligne », a indiqué Eric Walter, secrétaire général de la Hadopi. « Tout sera publié et accessible, chacun pourra s’approprier le travail des labs ». La Haute Autorité publiera en effet tous les travaux sur son site.
Les labs seront opérationnels dans la première quinzaine du mois de mars et feront un premier rapport d’étape à la fin de juin, afin d’évoquer leurs grands axes de recherche. Eric Walter a par ailleurs confirmé que chaque expert percevra une rémunération de 2 000 euros par mois.
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