La douteuse affaire Ali Soumaré, qui a surgi pendant la campagne des régionales, a fait du bruit, et pas seulement dans le monde politique. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) s’en mêle.
Pour rappel, deux maires UMP du Val d’Oise, où Ali Soumaré se présentait comme tête de liste PS, l’avaient accusé d’être un « délinquant multirécidivisite chevronné ». Il s’est avéré que les deux accusateurs l’ont confondu avec un homonyme. Mais leurs affirmations ont alerté la Cnil.
Le 25 février, elle demandait à la direction de la Police nationale d’enquêter en interne pour savoir si le fichier Stic avait été consulté et par qui. Les résultats sont révélés par Le Canard Enchaîné ce 17 mars : 54 policiers sont allés voir la fiche d’Ali Soumaré dans le Stic, 74 consultations ont été relevées dans les six derniers mois et 39 fiches « Ali Soumaré » sont recensées !
Du coup, la Cnil affirme qu’elle va elle-même prolonger l’enquête et contrôler l’ensemble du Stic dont la gestion, décidément, n’en finit pas de poser problème.
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