Fin mars, Deezer, Beezik et Videoavolonte avaient été les premiers sites à commencer les démarches pour recevoir le label Hadopi, censé garantir aux internautes qu’ils achètent légalement des morceaux de musique, des vidéos, etc. Ils sont désormais onze à s’être portés candidats pour l’obtenir. Les secteurs d’activité de ces nouveaux venus sont variés, et leur notoriété est plus ou moins grande.
On trouve ainsi CD1D, une plate-forme qui se présente comme un « outil mutualisé de vente (sans intermédiaire, directement du producteur à l’auditeur) de musique en ligne (MP3, lossless…) qui appartient aux quelque 250 labels indépendants membres de la fédération professionnelle CD1D ». D’autres acteurs de la vente de musique en ligne, Qobuz et MySurround, font partie des nouveaux candidats.
Pas d’iTunes en vue
DLGamer, Boonty et Toomaï, tous trois actifs dans le téléchargement de jeux pour PC et de logiciels, sont aussi sur les rangs. Tout comme le service de vente d’images et d’illustrations vidéo Fotolia.
En revanche, toujours pas de signe de vie d’iTunes, pourtant un acteur incontournable du téléchargement. Mais sa notoriété est déjà telle qu’il doit estimer que ce label ne changerait rien à ses ventes ni à la confiance que lui accordent ses clients. Pascal Nègre, PDG d’Universal France, a déclaré il y a quelques jours que la plate-forme avait vu ses ventes grimper de 50 % depuis l’entrée en vigueur de la loi Hadopi.
Cette publication des demandes est une étape nécessaire dans l’attribution des labels. Les ayants droit ont quatre semaines pour faire connaître leurs éventuelles objections sur le mode de vente de leurs œuvres. Le label est ensuite accordé pour une durée d’un an.
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