Combien de pourriels recevons-nous dans nos boîtes de courriers électroniques, et ce, quotidiennement ? Pour ma part, des dizaines, pour d’autres, des centaines. En général, le filtrage de ces courriers indésirables se fait
bien. Mais il arrive aussi que ce système, fiable à 99,9 %, ne fonctionne pas du fait de règles trop laxistes, ou bien à l’inverse, trop drastiques.Ce deuxième cas s’est produit chez nous, chose qui n’aurait pas dû alimenter cette chronique, sauf que la règle trop sévère mise en place a frappé le plus sensible de nos utilisateurs, notre directeur, vu son état fébrile
quand il nous a expliqué qu’il n’avait pas reçu un mail visiblement important.Que peut-on y faire ? Nous avons été évidemment sommés de trouver une explication rationnelle à ce filtrage si particulier et de tout mettre en ?”uvre pour pallier, à l’avenir, ce genre de ‘ dysfonctionnement ‘.
Car, pour notre hiérarchie, il s’agit bien d’un dysfonctionnement [sic !], et on peut facilement le régler puisque ‘ la machine ne fait que ce qu’on lui dit de faire ‘.J’ai tenté d’expliquer que le filtrage des pourriels est un peu comparable à tous les dispositifs de sécurité (tels ceux qui authentifient les billets de banque ou les passeports) : de nouvelles techniques sont mises
en place pour remédier aux failles, qui entraînent de nouveaux contournements, qui donnent lieux à de nouveaux dispositifs, etc. Cercle vicieux.J’ai donc proposé la seule solution vraiment imparable : le tri manuel… Il n’y aura que cela de vrai dans quelque temps. Mais elle ne satisfait personne chez nous, bien qu’elle ait l’avantage de
créer un nouveau métier : trieur d’e-mails. Et, à terme, que peut-on attendre de cette course à la technologie… La mort des e-mails ?* MM. Yellow, Red, Green, Pink, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque semaine, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience.
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