C’est une petite révolution, signe de l’évolution récente du premier des réseaux sociaux par le nombre d’utilisateurs. D’ici peu, les quelque 200 millions d’utilisateurs de Facebook ne pourront plus rejoindre de « réseaux nationaux » (comme la France ou les Etats-Unis, par exemple). Une option qu’ils pouvaient choisir jusque-là, soit en fonction de leur lieu de résidence, soit en fonction de leurs intérêts respectifs.
Ces réseaux nationaux ont accompagné la croissance quasi exponentielle de Facebook ces trois dernières années. « Ils avaient pour objectifs d’aider les utilisateurs à entrer en contact et à échanger avec des gens de leur zone géographique », explique dans un post Paul McDonald, ingénieur produit à Facebook. « Depuis, Facebook n’a cessé de croître et beaucoup de ces réseaux se sont étendus à de larges zones géographiques […] à tel point qu’ils ne reflètent plus du tout les connections qui lient réellement les individus. »
La recherche géographique toujours possible
Les réseaux nationaux vont donc disparaître, mais « les utilisateurs seront toujours libres de partager du contenu au sein, soit de groupes plus larges, avec une nouvelle option baptisée “Tout le monde”, ou de rejoindre plus classiquement un réseau d’école ou d’entreprise. » De plus, il sera toujours possible d’effectuer des recherches sur des membres de Facebook sur la base de critères géographiques. Pour savoir, par exemple, si telle ou telle personne habitant Paris est ou non sur Facebook.
En revanche, auparavant, toutes les personnes appartenant à un même réseau national, pouvaient par défaut consulter les informations contenus sur l’ensemble des profils des membres du réseau. Dans la nouvelle configuration, ce ne sera plus le cas. Ce droit d’accès étant supprimé.
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