Oculus a-t-il trouvé la recette miracle avec le casque Quest ? Dans un marché de la réalité virtuelle qui peine à sortir de sa niche, Facebook se dit très satisfait des ventes de la première version de son produit. L’Oculus Quest serait en effet en rupture de stock régulièrement, preuve que la formule de ce casque autonome est peut-être la bonne. Oculus Quest est en tout cas la solution la moins contraignante pour découvrir la réalité virtuelle : l’utilisateur n’a besoin de le brancher ni à son PC ni à un smartphone, ou encore de poser d’encombrants capteurs de mouvements dans la pièce. Il suffit de l’enfiler, d’attraper ses manettes sans-fil, et c’est parti.
Facebook profite de cet engouement pour remettre le couvert. Et dévoile aujourd’hui une « v2 », logiquement baptisée… Oculus Quest 2. A première vue, peu de choses distinguent ce modèle de son prédécesseur, sauf sa couleur : Facebook a troqué le noir, qui rappelait peut-être un peu trop les codes du gaming, pour un blanc plus rassurant. Cet élément flagrant mis à part, le Quest 2 a aussi un peu maigri : il est un plus compact et 10 % plus léger que la première version, ce qui est toujours bon à prendre.
Snapdragon XR2 et hausse de la qualité d’image
A l’intérieur cependant, la copie a été sérieusement revue. Exit le Snapdragon 835, une puce vieillissante et conçue pour les smartphones, qui prenait place dans la première version. Bienvenue au Snapdragon XR2, un SoC spécifiquement développé par Qualcomm pour animer les appareils AR/VR… et basé sur le Snapdragon 865, puce haut de gamme la plus récente du concepteur américain. Un gain de puissance qui devrait apporter beaucoup plus de latitude aux développeurs de jeux et d’expériences VR… Mais aussi améliorer grandement le tracking de vos mouvements. On note enfin que la RAM a été également augmentée, passant de 4 Go à 6 Go.
Les équipes d’Oculus ont aussi revu l’élément le plus important d’un casque de réalité virtuelle : l’affichage. Chaque écran OLED (il y en a un par œil) offre une définition de 1832 x 1920 pixels, soit une augmentation nette par rapport à ceux du premier modèle (1600 x 1440 pixels) et une définition totale proche de la 4K. Impressionnant… et au niveau des meilleurs casques du marché, d’autant que ses concepteurs ont par ailleurs corrigé l’un des défauts du premier Quest. Le taux de rafraîchissement d’image peut, sur ce modèle, atteindre les 90 Hz (contre 72 Hz auparavant). Et c’est capital, notamment pour éviter le motion sickness, qui donne la nausée à certains utilisateurs après quelques minutes d’utilisation.
Démocratiser la VR… en cassant les prix
Facebook veut marquer le coup avec ce produit simple et performant sur le papier. Et pour démocratiser la VR, il tente aussi de gommer son principal problème : son prix trop élevé. L’Oculus Quest 2 est proposé à 349 euros pour la version 64 Go, et à 449 euros pour sa variante haut de gamme, plus musclée en stockage (256 Go). Un tarif intéressant pour ce produit complet, qui comprend, sur son store intégré, environ 200 jeux et expériences, et de nombreux titres à venir. Mais surtout, il permet à peu de frais de profiter d’une logithèque encore plus grande : celle du PC. On rappelle qu’au prix d’un long câble USB 3 -on en trouve de très bons à environ 30 euros sur le Web- l’Oculus Quest 2 peut aussi se transformer en excellent accessoire de jeu PC. Et vous offrir de quoi, enfin, tester Half-Life Alyx ou les dizaines de jeux VR disponibles sur Steam.
Reste un problème, qui irritera peut-être certains d’entre vous : les liens toujours plus forts qui unissent Oculus et le reste des services Facebook désormais. Car pour utiliser ce casque, vous n’avez plus le choix : il vous faudra obligatoirement utiliser votre compte Facebook. Une manière, selon un porte-parole de la firme « de créer de nouveaux usages et de faciliter les contacts avec vos amis ». Mais rassurez-vous toutefois, on nous l’a promis : « ce que vous faites en VR reste en VR ! ».
L’Oculus Quest 2 est en précommande dès aujourd’hui et sera disponible à l’achat le 13 octobre.
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