Les pirates ne font preuve d’aucune pitié en ces temps de pandémie. Les cyberattaques sur les hôpitaux semblent continuer comme avant. Il y a quelques jours, le centre hospitalier universitaire de Brno en République tchèque a été durement frappé par un malware dont la nature n’a pas été révélée.
Selon ZDnet, cette attaque a obligé la direction à couper le réseau et à éteindre tous les postes informatiques. Des opérations chirurgicales ont par ailleurs dû être décalées. Cette attaque est d’autant plus problématique que cet hôpital est également l’un des plus grands centres de tests Covid-19 du pays.
La diffusion d’informations est mise à mal
Les administrations de santé sont également en ligne de mire. Le site Web du département américain de la santé, HHS.gov, a subi une attaque en DDoS dans la nuit de dimanche à lundi, empêchant temporairement la diffusion d’informations sur le coronavirus.
La semaine dernière, un site Web d’une administration de santé locale à Champaign-Urbana, aux États-Unis, a été infecté par un ransomware, créant là encore un obstacle à l’information générale.
On pourrait penser qu’il s’agit là de dégâts collatéraux dans le cadre de campagnes de piratage globales. Pas forcément. Selon le DailyMail, le personnel soignant est devenu la victime d’attaques ciblées depuis le début de la pandémie.
Des messages piégés sont régulièrement envoyés à ces personnes, sous l’identité du service informatique, dans le but par exemple de voler des mots de passe.
Bref, les pirates profitent bassement de la situation. Toutes ces institutions de santé n’étaient déjà pas formidablement équipées en matière de sécurité informatique. Avec le stress lié au Covid-19, les mesures de protection risquent d’être encore moins efficaces. Reste à savoir si ces attaques sont le fruit de bandes criminelles ou de hackers étatiques. Pour l’instant, personne ne le sait.
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