Logiciel phare de Macromedia, Dreamweaver s’ouvre encore plus. Dans sa version 3, l’exploitation de Flash 4 et de la vidéo Quicktime ainsi que de nouvelles palettes graphiques répond à un objectif simple : maintenir le logiciel au meilleur niveau d’intérêt face à une concurrence croissante.
Des fonctions qui améliorent la productivité
Le logiciel d’édition HTML collecte désormais les plug-in de Photoshop, mais aussi ses calques et ses filtres.
Tous les modèles de pages ASP (Active server), JSP (Java server), scripts PHP (Preprocessor hypertext) et ColdFusion sont acceptés, tout comme les fichiers Microsoft Office 2000 et, en particulier, les documents Word (Dreamweaver efface parfaitement leurs balises). Un éditeur Quick tag permet d’afficher immédiatement le code source HTML de n’importe quel niveau. Il intègre le Couper-coller et la numérotation des lignes, ce qui évite de s’égarer dans des pages entières de balises.
Les créateurs devraient apprécier que les styles HTML soient applicables à tout un paragraphe, et même à un site complet. Les modifications seront ainsi plus simples à réaliser ; et les nouvelles chartes graphiques, plus rapides à adopter. La fonction Répéter la dernière opération, autorisant l’enregistrement de plusieurs actions successives, dénote aussi un souci d’amélioration de la productivité, le développement en équipe étant enfin envisageable grâce à un nouveau mode de transfert de fichier FTP, offrant un verrouillage plus évolué.
Les bogues de la version précédente, supprimés
L’insertion de codes spéciaux (tel l’euro) et la mise à jour simplifiée de frames, véritables talons d’Achille de la version précédente, sont annoncées comme une amélioration, de même que le système de codage, qui caractérise précisément les parties destinées aux serveurs. Cela devrait éviter la réutilisation malencontreuse de codes serveurs dans des pages standards.
Des informations de bas de page Design Notes permettent de transmettre son travail à un tiers, et l’intégration de XML (Extensible markup language) devrait offrir une plus grande facilité de paramétrage (menus simplifiés, raccourcis clavier et nouvelles palettes). Commercialisés par Apacabar et Feeder, Dreamweaver 3 et son compagnon Fireworks sont vendus 3 000 F environ, et la mise à jour coûte 1 500 F.
Enfin, une bonne nouvelle pour les inconditionnels du Macintosh : ces logiciels ont été réécrits pour la version Power Macintosh, afin d’atteindre les performances des versions Windows.
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