Mieux vaut réfléchir à deux fois avant de publier un message virulent sur Twitter. L’auteur peut faire l’objet d’une condamnation pour dénigrement. Jérémie Berrebi, gérant de Zlio, vient d’en faire l’expérience. Le tribunal de commerce de Paris l’a condamné à verser 10 000 euros de dommages et intérêts pour avoir publié, il y a deux ans, un tweet dénigrant les prestations de la société Réferencement.com.
Celle-ci avait été chargée en 2007 d’améliorer le référencement de Zlio, qui n’a jamais effectué les paiements, estimant que le contrat n’avait pas été rempli. Les relations entre les deux sociétés se sont ensuite envenimées, au point de passer devoir passer par la justice.
Les messages de dénigrement doivent disparaître
C’est la notoriété de Jérémie Berrebi, figure emblématique du Web dont la moindre déclaration bénéficie de ce fait d’une large audience, qui a justifié la décision du tribunal. L’entrepreneur a bien tenté de faire valoir que les propos incriminés ont été tenus à titre personnel, et non comme dirigeant de Zlio, mais ses arguments n’ont pas été retenus.
Le tribunal a par ailleurs condamné Zlio « à prendre toutes les mesures d’ordre technique qui s’imposent, à ses seuls frais, afin que soit retiré définitivement l’ensemble des propos portant atteinte à l’image de la société Réferencement.com ». Le jugement doit aussi être publié sur trois journaux différents, choisis par Référencement.com, ainsi que sur tous les supports où le gérant de Zlio a tenu des propos diffamatoire… autrement dit sur Twitter.
Sur son blog, Jérémie Berrebi s’est exprimé de manière très laconique : « J’envisage de faire appel. Je conteste complètement la motivation de ce jugement. A lire la décision du tribunal, les faits n’ont pas été bien compris. »
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