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Business en bref

KPNQwest France : pas de reprise des actifs pour le moment ?” Bull envisage une recapitalisation en 2003 ?” Jeudi noir pour France Télécom ?” Soupçons de pratiques anticoncurrentielles sur les DRAM

KPNQwest France : pas de reprise des actifs pour le moment

Hier, le tribunal de commerce de Nanterre n’a pas retenu de dossier pour la reprise des actifs de KPNQwest France, en liquidation depuis la faillite de la maison mère, les jugeant trop minimaux, notamment en matière de reprise des effectifs. Une dizaine de dossiers ont été déposés, dont celui du spécialiste du streaming IperCast. Le tribunal de commerce ne devrait pas se prononcer avant le milieu de la semaine prochaine.Cela laissera le temps aux mandataires français de se mettre en relation avec les mandataires néerlandais, qui auraient en effet reçu une offre de reprise de la part d’un opérateur européen. Les actifs français sont constitués essentiellement d’environ 500 routeurs installés chez les clients, et une quarantaine de routeurs (des Cisco et des Juniper) utilisés comme point de présence (POP) par l’opérateur. Dans tous les cas de figure, la filiale française, et sa centaine de salariés, ferme boutique vendrede soir. Seule une poignée d’ingénieurs continuera à maintenir le réseau français.

Bull envisage une recapitalisation en 2003

Pierre Bonelli, le président de Bull a confié au Wall Street Journal ses attentes pour 2003. Dans le plan de réorganisation de son entreprise, il prévoit une recapitalisation, éventuellement de 100 %, au premier trimestre 2003.” Nous devons trouver les futurs actionnaires de Bull “, a confié M. Bonelli au journal, sachant que la part des actionnaires actuels ?” Motorola, France Télécom, NEC, Dai Nippon Printing et l’Etat français (pour 16 %) ?” se trouvera réduite. Le PDG de Bull table sur des bénéfices en 2003, après avoir enregistré une perte nette de 253 millions d’euros en 2001 et supprimé 1500 postes. La nouvelle organisation de Bull devrait être connue courant juillet.

Jeudi noir pour France Télécom

Le spectre de MobilCom poursuit France Télécom et mine le cours de ses actions. Ce jeudi a été bien noir pour l’opérateur qui a vu son titre s’écrouler de 14,07 %, à 12,89 euros à la clôture.FT avait pourtant annoncé dans la matinée avoir réussi à obtenir un accord avec les 17 banques créancières de MobilCom en échange d’obligations convertibles, dont le montant pourrait avoisiner les 45 ou 50 euros. Cet échange ne s’appliquerait qu’avec le départ de Gerhard Schmid, le patron de MobilCom, détenteur de 49 % des parts de l’opérateur allemand. Selon le Financial Times, FT pourrait proposer le rachat de cette participation autour de 10 euros par titre.Hier, Deutsche Telekom avait cédé sa participation dans FT à Goldman Sachs pour un montant inférieur à 15 euros par action.

Soupçons de pratiques anticoncurrentielles sur les DRAM

Le département américain antitrust de la Justice a ouvert une enquête sur un éventuel accord entre trois constructeurs de mémoire DRAM : Micron, Samsung et Infineon.Les prix des mémoires avaient fortement diminué en début d’année, puis augmenté avant de repartir à la baisse. Hynix, dont la fusion avec Micron était à l’ordre du jour avant déchouer totalement en mai, pourrait aussi être inquiété.Le marché des mémoires DRAM est évalué à 12 milliards de dollars par an.

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La rédaction