Le constructeur finlandais Nokia a terminé l’année 2012 avec un joli cadeau, 50 millions d’euros, reçus en décembre dernier de la part de son concurrent canadien RIM, qui fabrique les téléphones Blackberry. Ce paiement, dont le montant vient d’être révélé par le Financial Times, a permis de solder tous leur contentieux sur les brevets, qui portaient principalement sur des technologies de transmission WLAN. En effet, malgré l’expiration d’une licence, le canadien continuait à employer ces technologies brevetées par Nokia. Sans accord, RIM aurait pu être contraint de retirer de la vente les terminaux avec connexion Wifi… c’est-à-dire presque toute la gamme.
Selon un document officiel, l’accord « comprend un montant forfaitaire de 50 millions d’euros, payable en une fois, qui a été enregistré dans l’état consolidé du compte d’exploitation au troisième trimestre ». D’après les analystes cités par FT.com, le canadien devra également verser une redevance de 2 à 5 dollars par appareil utilisant la technologie Nokia vendu.
Nokia, ancien numéro un mondial des téléphones portables qui a manqué le virage des téléphones multifonctions (smartphones), et RIM, dont l’étoile a pâli par rapport à l’époque où il était la référence dans les téléphones portables professionnels haut de gamme, tentent tous deux de redresser des parts de marché qui se sont effritées. Le groupe finlandais a investi « environ 45 milliards d’euros en recherches et développement » depuis 20 ans.
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