L’an passé, le Zenfone 6 avait été l’une de nos plus belles surprises. Habitué à multiplier les références, Asus décidait de partir sur une base saine avec un seul appareil au bon rapport qualité-prix et au design sans aucun équivalent sur le marché. Il faut dire que le double module caméra arrière du smartphone, capable de se retourner sur commande pour vos selfies, avait quelque chose d’unique. Seul Samsung a suivi depuis avec son A80, sans réellement convaincre qui que ce soit.
Avec ses Zenfone 7 et Zenfone 7 Pro, annoncés aujourd’hui sans prix et sans date de sortie, Asus renouvelle l’expérience. Ces appareils, toujours plus proches des smartphones haut de gamme concurrents, séduisent une nouvelle fois par leur design improbable.
Un triple module caméra gymnaste
L’avantage principal du Zenfone 7 est son écran intégralement bord à bord. D’une diagonale de 6,67 pouces, ce dernier n’est pas altéré par une encoche ou un poinçon, ce qui est vraiment plaisant. En attendant l’émergence des caméras sous l’écran en 2021, ce type de design est vraiment ce qui se fait de plus beau malgré quelques conséquences inévitables sur les mensurations, comme le poids de l’appareil, de 230 grammes, ce qui en fait l’un des appareils les moins légers du marché.
Contrairement à l’année dernière, où Asus avait misé sur un écran LCD au taux de rafraîchissement de 60 Hz, la marque taïwanaise fait cette fois-ci le pari du haut de gamme. Le Zenfone 7 utilise une dalle OLED Samsung au taux de rafraîchissement de 90 Hz ce qui, on imagine, devrait avoir une petite répercussion sur le prix.
Le bord à bord intétgral est évidemment rendu possible grâce à la « flip camera » d’Asus. Situé dans un bloc motorisé, le triple appareil photo du Zenfone 7 (capteur principal de 64 Mpix, ultra grand-angle rattaché à un capteur de 12 Mpix et téléobjectif avec zoom x3 rattaché à un capteur de 8 Mpix) peut se retourner sur demande. Nouveauté de cette génération, l’utilisateur peut configurer trois positions pré-définies pour, par exemple, basculer la caméra de 45 degrés en un geste (ce qui lui permet de prendre des photos en posant son smartphone en bord de table par exemple). Le moteur de l’appareil photo est 2,2 fois plus rapide et peut se déplacer de seulement 0,5 degré. Asus dit l’avoir testé 200.000 fois, soit le double de la précédente génération.
Toujours une batterie géante
Le mécanisme du Zenfone 7 n’est pas le seul élément à l’origine de son poids. C’est une batterie de 5000 mAh que l’on retrouve dans ce smartphone Asus, ce qui devrait lui garantir une autonomie aussi satisfaisante que chez son prédécesseur. La marque mise aussi sur la recharge rapide QuickCharge 4 de Qualcomm qui permet, grâce à un chargeur de 30W, de récupérer 100% de batterie en 1h33. Un bon résultat étant donné la taille de la batterie, sans constituer néanmoins un exploit digne d’un smartphone Oppo. La recharge sans-fil n’est malheureusement pas au rendez-vous.
L’optimisation de la recharge, avec notamment une interruption programmée à 80% pour préserver la durée de la vie de la batterie, est aussi présente. Nous en reparlerons dans notre test complet de l’appareil.
Côté performances, le Zenfone 7 embarque le processeur Snapdragon 865 de Qualcomm alors que le Zenfone 7 Pro s’appuie sur le surpuissant Snapdragon 865+. Les deux smartphones sont compatibles 5G. On note d’autres différences côté stockage avec 128 Go sur le premier modèle et 256 Go sur la version Pro. Les appareils photo ne sont par ailleurs stabilisés que sur le modèle Pro, qui sera le plus coûteux.
Petit détail qui fera rager certains utilisateurs, Asus abandonne la prise jack qui avait fait le bonheur des audiophiles avec le Zenfone 6, pour gagner en espace. L’étanchéité n’est toujours pas au rendez-vous, à cause du mécanisme du module caméra.
Dans les prochains jours, nous devrions pouvoir vous en dire plus sur la famille Zenfone 7, à commencer par leur prix que nous espérons dans la lignée de celui du Zenfone 6 (à partir de 499 euros, mais il n’était pas 5G). Nous aurons notamment l’occasion de revenir plus en détails sur la surcouche ZenUI et sur les quelques bonnes idées d’Asus, comme son bouton latéral/capteur d’empreintes digital capable d’être programmé pour, par exemple, lancer des applications. Nos premières impressions sur le smartphone sont néanmoins très bonnes, Asus mériterait une meilleure notoriété dans le domaine des smartphones.
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