Les critères de distance et de durée de l’application TousAntiCovid, qui vise à faciliter l’information des personnes qui ont été en contact avec une personne testée positive à la Covid-19, ont été modifiés, selon un arrêté publié au Journal officiel, samedi 28 novembre.
Moins d’un mètre et pendant cinq minutes
Désormais, l’appli prendra en compte les contacts entre deux usagers à une distance d’un mètre ou moins, pendant cinq minutes, mais aussi les contacts à une distance allant de plus d’un mètre à deux mètres, durant quinze minutes. Auparavant, elle ne prenait en compte que les contacts ayant eu lieu à une distance de moins d’un mètre pendant au moins 15 minutes.
Via la connexion Bluetooth de leur smartphone, les utilisateurs, avec qui une personne malade est restée en contact durant sa période de contagiosité, sont ainsi avertis par une notification.
Plus de 10 millions d’utilisateurs
Plus de cinq mois après un lancement poussif, l’application StopCovid, qui a été relancée mi-novembre sous le nom TousAntiCovid, a été téléchargée par plus de 10 millions d’utilisateurs. Mais à ce jour, elle n’a envoyé que quelque 14.000 notifications à de potentiels cas contacts, un chiffre relativement faible.
10 millions de téléchargements : plus d'un Français sur six a déjà installé #TousAntiCovid !
C'est un maillon essentiel de notre stratégie pour nous protéger et protéger nos proches.
Si vous ne l'avez pas encore sur votre smartphone ↴ https://t.co/PI3O9Abk3W pic.twitter.com/Fn0iX9oRR7— Jean Castex (@JeanCASTEX) November 28, 2020
Pour inciter les Français à télécharger l’application, le gouvernement a lancé une campagne de communication via sms. Comme en Guyane, il y a quelques mois, tous les Français de métropole devrait recevoir le message suivant :
« Les commerces rouvrent et davantage de personnes vont se croiser. Pour garder le contrôle de l’épidémie, le Ministrère de la Santé vous recocmmande de télécharger l’application TousAntiCovid ».
Un outil de plus pour atteindre les 15 millions de téléchargements d’ici début décembre. Le secrétaire d’État au numérique Cédric O avait affirmé cette ambition le 3 novembre à l’AFP pour « nous donner une chance de plus de réussir la sortie de confinement ».
En France et en Europe, l’utilisation de nos données personnelles sans accord préalable est autorisé si elle sert l’intérêt général.
« Le RGPD permet l’utilisation de données personnelles sans consentement des personnes, notamment dans le cadre d’une obligation légale, de missions d’intérêt public ou pour la sauvegarde des intérêts vitaux des personnes », rappelait la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) en mars dernier.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.