PC Age of Empires se déroulait dans l’Antiquité, Age of Kings au Moyen-Age. On aurait pu s’attendre à ce que le troisième volet de la série d’Ensemble Studios soit basé sur
les conflits de la Révolution industrielle, voire de l’ère moderne. Perdu. Bruce Shelley, le créateur de la saga, surprend à nouveau avec Age of Mythology (AOM).Cette fois-ci, le joueur est invité à un long voyage au c?”ur des mythes et légendes antiques. A l’instar de Warcraft III, de Blizzard, le joueur peut diriger, en mode solo, trois civilisations au cours de 36 missions
successives. Vous contrôlerez tour à tour les civilisations grecque, scandinave et égyptienne. Les premières missions permettront aux débutants de se familiariser avec le fonctionnement de l’interface, la gestion des ressources et le contrôle
des unités. La prise en main s’effectue tout en douceur. En revanche, les joueurs chevronnés regretteront de ne pouvoir éviter ces missions d’apprentissage. Mais c’est finalement préférable car ces quêtes initiatiques permettent
d’aborder ce qui fait toute la saveur du jeu : la notion d’intervention divine.Dans AOM, les dieux pourront vous donner un coup de main (invisible). A condition de les honorer comme il se doit. Ainsi, à la traditionnelle gestion du bois et de l’or, indispensables à la construction des unités et des
bâtiments, vient s’ajouter une nouvelle ressource : la foi. Les prières des paysans se prosternant devant les temples ou le sang des guerriers tombés au champ d’honneur permettent d’accéder à des pouvoirs que le joueur pourra
utiliser une seule fois par mission. Nuage de peste, tremblement de terre, pluie de météorites, soins intensifs, amplification des récoltes sont autant de pouvoirs qui, savamment utilisés, permettent de remporter la victoire finale. Ces pouvoirs
dépendent avant tout du dieu que vous choisirez de vénérer. Au cours de la campagne, votre civilisation franchit plusieurs paliers d’évolution. A chaque étape, vous devrez désigner un dieu protecteur. Certains sont offensifs, d’autres
défensifs. Chacun optera pour une divinité, en fonction de son style de jeu. Si vous accumulez suffisamment de foi, vous pourrez également créer des unités mythologiques, dont la puissance suffit bien souvent à faire la différence au cours
d’une bataille.Ainsi, il sera fréquent de voir un dragon affronter un groupe de colosses, ou d’assister à l’assaut de trois Minotaures par un escadron de Sphinx. Rangez vos légions d’êtres humains, ils ne feront vraiment pas le
poids face à ces monstres. Pour contrer ces créatures à l’effroyable puissance, les créateurs ont mis à votre disposition des demi-dieux. Ils bénéficient de bonus d’attaque lorsqu’ils affrontent des créatures mythologiques. Très
résistants, ils disposent eux aussi de pouvoirs, qu’ils peuvent utiliser à des fins offensives ou défensives. Tous ces ingrédients sont aussi disponibles en mode multijoueur, ce qui donne à AOM toutes les chances de devenir un jeu en réseau
culte. Le précédent volet de la série, Age of Kings, reste encore l’un des jeux de stratégie les plus pratiqués lors des LAN Arena, les championnats de jeux en réseau.
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