L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) vient de rendre publics les derniers chiffres de ses observatoires du haut-débit et du très-haut-débit fixe, sur les marchés de détail et de gros, au 30 septembre dernier.
Il apparaît que la France comptait à cette époque 19,145 millions d’abonnements Internet haut débit et très haut débit, un chiffre en croissance de 11 % en un an avec un parc qui a augmenté de 1,85 million. La quasi-totalité – 18,89 millions – concernait des abonnements haut débit (dont 18,03 millions en ADSL).
Le dégroupage total continue de progresser
Le très-haut-débit, lui, affiche 255 000 abonnements, dont 60 000 pour lesquels la fibre va jusqu’à l’abonné (Fiber to the home, ou FTTH). Ils étaient 36 000 il y a un an. La majorité du THD – 195 000 abonnements – est donc constituée d’abonnements mêlant fibre et terminaison coaxiale, comme en propose Numericable. Ceux-ci émargeaient à 106 000 unités il y a douze mois.
L’Arcep indique également qu’au 30 septembre dernier, 4,5 millions de foyers se situent désormais à proximité d’un réseau en fibre optique, que 36 000 immeubles sont aujourd’hui équipés en fibre optique FTTH et raccordés à au moins un réseau d’un opérateur, et que 740 000 foyers se situent dans ces immeubles et sont donc éligibles aux offres FTTH.
Côté ADSL, le gendarme des télécoms signale que 4 465 répartiteurs sont aujourd’hui dégroupés, ce qui fait que 76 % de la population française est désormais située dans une zone dégroupée. Le dégroupage partiel représente 1,3 million d’accès, loin derrière le dégroupage total, qui en affiche 6 millions. Au cours du dernier trimestre, le dégroupage total, qui est l’offre la plus souscrite du marché de gros, a gagné 339 000 accès.
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